Cosmopolitan (France)

La corde à sauter La pratique La tenue Les conseils Les résultats

Nouvelle silhouette et forme exceptionn­elle : depuis deux ans, Sarah saute à la corde, et elle adore ça.

- Par Patricia Oudit Illustrati­on Cécile Roubio

J’ai toujours été une touche-à-tout et une pile électrique. J’ai essayé tous les sports de la terre depuis que je suis petite. Judo, boxe, course, gym, natation… Au début ça me plaît, puis au bout de trois, quatre mois, je m’ennuie ou l’esprit de compète devient trop présent et ce n’est pas ce que je recherche. Mais comme j’ai de l’énergie à revendre, il faut vraiment que je bouge. Un jour, pour rigoler, je pique la corde à sauter de ma petite cousine. Et je m’aperçois que je n’ai perdu aucun réflexe de cour de récré. Je suis allée m’en acheter une dans un magasin de sport. Depuis, je la trimballe partout et je la sors dès que je peux. Cet aspect pratique est important car comme beaucoup de femmes, je suis débordée. Là je me sens libre, pas d’horaires à respecter !

Une paire de baskets avec un bon amorti, un short, une brassière de sport renforcée.

Après l’échauffeme­nt, on passe aux exercices ludiques comme le full twister, par exemple. Ça consiste à sauter par-dessus la corde pieds joints et à pivoter le bassin vers la droite sans bouger le haut du corps. On se réceptionn­e sur la pointe des pieds avec les genoux très légèrement fléchis. Puis on recommence de l’autre côté, et ainsi de suite. Quand on maîtrise, on se sent pousser des ailes. Il faut en faire 15 minutes trois fois par semaine au minimum, sur sol dur (le terrain mou est plus fatigant et on peut se blesser). Ça équivaut à 1 h 30 de course à pied, un gain de temps super motivant ! La bonne posture : respecter l’alignement cou-têtecolonn­e vertébrale, rentrer le ventre, garder les épaules basses et les coudes près du corps. Ils sont spectacula­ires. Au niveau cardio, c’est fantastiqu­e. Un coach m’a expliqué qu’en sautant, les mollets massent les veines profondes, ce qui entraîne un meilleur retour sanguin vers le coeur. J’ai minci : là encore, ce sont les petits mouvements brefs et secs des sauts qui chassent la graisse. On transpire beaucoup, donc on se débarrasse de ses toxines. Tout travaille, même les bras, et les abdos sont sans cesse sollicités. Mentalemen­t, ça m’a apaisée. Après chaque séance, je me sens libérée, à l’aise dans mon corps. Sauter m’a fait aussi découvrir une pratique voisine, le double dutch : deux cordes longues de 3,50 mètres tournées par deux personnes, et entre lesquelles il faut enchaîner le plus de figures possibles. C’est un complément génial. l

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