Cosmopolitan (France)

SEXE : JE ME LÂCHE !

Prendre l’initiative, faire sauter ses barrières, s’autoriser des petites folies… L’été, tout est plus facile. Et plus fun !

- Par Chloé Plancoulai­ne Photo Todd Marshard

Prendre l’initiative, faire sauter ses barrières, s’autoriser des petites folies… L’été, tout est plus facile. Et fun ! Par Chloé Plancoulai­ne.

Dans notre deux-pièces à Nantes, on est séparés des voisins par des murs en papier. Nos galipettes se finissent souvent la bouche contre un coussin pour retenir mes cris. Cet été, on a loué une maison paumée dans les Cévennes, avec un champ de moutons pour seul voisinage. Alors que je suis en pleine chevauchée sur Olivier et que le plaisir devient incontrôla­ble, j’ai le réflexe de plonger la tête vers la couette. « Crie autant que tu veux, on est tout seuls ! », me rappelle Olivier. Prise par des vagues de plaisir, mes soupirs deviennent bientôt des cris. Je ne pensais pas que de tels sons pouvaient sortir de moi ! C’est animal, sauvage, Olivier n’en revient pas. Il est super excité de me voir dans cet état et on remet ça tous les jours de la semaine. Plusieurs fois par jour. Carine, 27 ans Pour les vacances, avec Bastien on a réservé deux semaines en Grèce et on espère bien se reconnecte­r physiqueme­nt. J’ai un travail stressant et rarement la tête aux câlins. Bastien a beau être patient, là ça fait plusieurs semaines qu’il ne s’est rien passé… Sous le soleil, je me détends enfin. Et le cinquième soir, sans s’annoncer, après un restau de poissons grillés au bord de l’eau, le désir refait surface ! Alors que Bastien profite de la douceur nocturne sur la terrasse, je le rejoins et défais sa braguette. C’est la première fois depuis longtemps que je prends l’initiative et ça fait un bien fou. Il y répond tout de suite en m’entraînant vers le lit. Ce soir-là, contrairem­ent à nos habitudes, pas besoin de préliminai­res à rallonge : « viens » je le presse, à peine son pantalon à terre. Fatia, 30 ans

J’ai amené mon nouveau chéri, Matthias, dans la maison de famille. Côté face, c’est le gendre idéal, très serviable, doux et ultra poli avec mes parents qui l’adorent déjà. Mais ce que je préfère, c’est son côté pile, le sauvage, qui se dévoile dès qu’on s’éloigne un peu de la maison. On fait l’amour partout : sur les petits sentiers déserts, appuyés contre un rocher au bord de la rivière, dans une prairie au milieu de la

forêt, à minuit sous les étoiles… J’ai l’impression de n’être qu’une boule de désir jamais rassasiée. Connectée à la nature et à tous mes sens qui me chuchotent : « C’est lui le bon. » Vera, 25 ans

On est au bord de la mer, j’ai retiré mon maillot sous ma robe et ce que mon mec ne sait pas, c’est que… je me balade le sexe nu, la brise fraîche entre les jambes, c’est comme un préliminai­re. De retour au village je glisse à Julien : « Je n’ai pas de culotte. » Il y a des potes avec nous, il ne peut rien faire tout de suite… On boit un dernier verre tous ensemble, on échange des regards brûlants avec Julien et on rentre enfin, en courant ! Je suis tellement chaude qu’il n’a plus qu’à retirer son short et à glisser directemen­t sous ma robe. Solène, 30 ans

Je suis célibatair­e depuis quelques mois, après une rupture difficile. Cet été, surprise : mon désir revient frapper à la porte. Je ne me sens pas encore prête à le partager avec un homme, mais j’ai très envie de me faire du bien. À l’heure où mes amis filent à la plage, je prétexte une grosse fatigue et une sieste pour rester seule. Là, dans ma chambre en pleine après-midi, les

IL VEUT BOIRE QUELQUE CHOSE ? OUI, JE LE DRAGUE OUVERTEMEN­T.

fenêtres ouvertes sur la plaine et le chant des oiseaux, je me caresse et je fais durer le plaisir, en retenant mon orgasme le plus longtemps possible. C’est bon de renouer avec son corps. Je remets ça le lendemain matin, puis le soir… J’ai l’impression que mon corps s’ouvre petit à petit et mes orgasmes sont de plus en plus puissants. À la rentrée, je me sens de nouveau désirable, prête pour une rencontre, mais pas pressée. Emma, 28 ans

Sur mon fil Facebook, les photos de pieds dans le sable se multiplien­t. Tous mes potes sont partis et moi, je suis bloquée à Lille pour le boulot. L’ennui… Je swipe sur Tinder. Quand Jon, avec qui je viens de matcher, me propose un verre le soir même, je me surprends à répondre oui. Pourquoi pas après tout ? Ça fait des semaines que je drague des inconnus à distance sans passer le cap du réel. Ce soir-là, à la terrasse d’un bar du centrevill­e, je découvre un mec sympa, mignon… Ce n’est pas le coup de foudre, mais dans la ville désertée, je me sens libre, loin du regard des proches. « Tu veux venir chez moi ? », propose Jon. Et là encore, mon « oui » sort tout seul. Nue contre lui sur son canapé, dans la douceur du soir, je me souviens de mes amours d’été adolescent­es. Ce sentiment de vivre une parenthèse hors du temps. Et je ne me pose plus de questions, je suis mes désirs et mon corps qui rythme la cadence audessus de Jon. Je rentre dormir chez moi, heureuse. Et le lendemain, je rallume Tinder… Sandra, 26 ans

Je rejoins Paul en vacances et j’ai envie de lui faire une surprise. Après cinq ans de lit commun, pas facile d’être originale. Mais il y a un truc que je n’ai jamais testé… Paul le découvre dans notre chambre d’hôte, quand il me saute dessus avec la passion d’un affamé devant une pizza : ma culotte tombe, il hallucine : « Wahou ! » J’ai osé l’épilation intégrale. Il m’embrasse partout : « C’est doux ! » Et il observe mon sexe comme un tableau. Je me laisse faire avec plaisir, avant de m’asseoir sur lui. Je me sens ultra sexy et le plaisir suit, pas surjoué. Ce n’est qu’une fois la tête sur l’oreiller que je le préviens : « Profite, j’ai eu tellement mal chez l’esthéticie­nne que je ne recommence­rai jamais ! » Lydie, 28 ans

On part une semaine entre copines. On est toutes les trois célibatair­es, ça n’est pas arrivé depuis des années ! Le programme des vacances est tout trouvé : faire la tournée des spots de surfeurs. On se pose dans leur repère dès le premier soir : un bar en bord de plage. Le problème, c’est que la moyenne d’âge est de 20 ans ici, et on se sent un peu bêtes avec notre décennie de plus. Mais dès le deuxième mojito, on se détend. Je jette quelques oeillades à un beau métis au bout du bar, puis je prends mon courage à deux mains et je vais le voir : « Salut. » Il veut boire quelque chose ? Oui, je le drague ouvertemen­t… Et sous ses airs de canon de beauté, je découvre un timide qui rougit. Encore plus craquant… On reprend un verre avant d’aller s’embrasser sur la plage et se caresser face aux étoiles. J’attends le moment de rentrer pour demander à Tom son âge : 23 ans. Comme moi, après cette soirée. Camille, 31 ans

Karl, mon correspond­ant allemand du collège est de passage en France. On ne s’est pas vus depuis quinze ans, mais on se suit de loin sur Facebook. Et d’après les photos, ses 30 ans lui vont plutôt bien… Alors qu’on rattrape le temps perdu avec d’autres potes à lui dans un bar parisien, je sens bien qu’il n’est pas indifféren­t à mes sourires. Patience… À deux heures du mat, quand le dernier de ses amis s’en va, je m’assois sur les genoux de Karl et je l’embrasse sans prévenir, sûre de moi. Il répond avec tellement de passion que c’est évident : lui aussi a attendu ce moment toute la soirée. « On va chez toi faire l’amour ? » Son petit accent et son français cash font sauter mes barrières. Au moment où je découvre ce mec nu taillé comme une statue grecque, je repense avec émotion au petit correspond­ant gringalet et timide de mes 15 ans. Et je l’oublie à nouveau quand il m’attrape par le cou et me fait l’amour comme dans un film. Éléonore, 31 ans

Ce matin avant d’aller à la plage, je fais le plein de magazines au kiosque quand j’aperçois derrière le comptoir des téléphones portables à 20 €. J’ai soudain une idée, j’en achète deux… Plus tard, alors que Gaëtan part rejoindre des potes, j’en glisse un dans sa veste. Depuis l’autre, je lui envoie des MMS bouillants : mes fesses en petite culotte blanche, un bout de sein… La qualité pourrie des photos ne change rien à l’effet produit, au contraire : « C’est toi ma chérie ? C’est quoi ce téléphone ? Tu veux me rendre fou… » OK, il a compris. Mieux, il m’envoie une photo coquine à son tour, prise discrèteme­nt dans des toilettes. Juste avant de rentrer, il me prévient : « Déshabille-toi, j’arrive… » Depuis, on a gardé les portables à sextos et on les ressort régulièrem­ent. La dernière fois, c’est Gaëtan qui l’a glissé dans mon sac pour me tenir compagnie pendant un long week-end familial. Ariane, 24 ans

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