Courrier Cadres

“SANS MON MBA, JE N’ÉTAIS PAS LÉGITIME”

MICHEL TRUONG, DSI POUR LE CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX

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Ingénieur informatiq­ue depuis l’ol’obtention de son diplôme en 2000, Michel Truong a souhaité effectuer un MBA pour acquérir des compétence­s généralist­es. À l’époque il était responsabl­e du centre de service informatiq­ue (Service Desk Manager) au sein du cabinet d’avocats Baker & Mckenzie. “Jemesuisre­ndu compte que je devenais naturellem­ent un expert technique. Puis, je voyais que j’ avais du ma là dialoguer avec d’ autres fonctions de l’ entreprise. Quand vous parlez trop technique vous n’ arrivez pas à valoriser auprès des autres fonctions de l’ entreprise les projets que vous portez ”, explique-t-il. Et alors qu’il souhaitait intégrer une formation généralist­e, orientée business, Michel Truong opte pour un Executive MBA à l’Edhec. “L’objectif était pour moi de progresser dans ma carrière. Trop spécialisé, je n’ avais accès qu’ à des postes de technicien, précise-t-il. Je n’ avais donc pas la légitimité pour espérer être embauché à des postes de directeur des systèmes d’ informatio­n( D SI) auxquels jepostulai­s.” À l’issue de son MBA, Michel Truong a observé un véritable changement. “D’ abord parceque pour les chasseurs de têtes j’ étais devenu crédible pour occuper cegenredep­oste, assure Michel Truong. Mais aussi parceque quand je postulais, j’ obtenais des entretiens. LeMBAm’ a fait considérab­le ment évoluer .” Aujourd’hui Michel Truong est directeur des systèmes d’informatio­n pour le Conseil National des Barreaux .“Concrèteme­nt je dé finis les orientatio­ns technologi­ques et travaille sur la gouvernanc­e du système d’ informatio­n. J’ ai un périmètre plus large qu’ à mon ancien poste et j’ ai vraiment eu un gap salarial de l’ ordre de 35%”, confie-t-il.

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