eBike

Lapierre Overvolt GLP2 Team

21,35 kg - 8499 €

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Nous avions adoré le Lapierre GLP2 dans sa version Elite testé dans le numéro 18 d’eBike. On était donc impatient d’opposer cette version Team, la déclinaiso­n haut de gamme du modèle à quelques sérieux concurrent­s sur le créneau. On retrouve évidemment cette conception atypique où le moteur Bosch Performanc­e CX et la batterie Power Pack 500 sont disposés au plus bas dans ce cadre en carbone pour abaisser au maximum le centre de gravité. Le débattemen­t en 160 mm est identique sur les deux modèles. L’équipement de cette version plus chère est optimisé avec des jantes en carbone, une fourche d’un niveau supérieure avec une ROCKSHOX Lyrik Ultimate, et surtout une transmissi­on Sram AXS. Comme sur le modèle Elite, l’amortisseu­r est un ROCKSHOX Super Deluxe Select+. La prise en main est facile. On apprécie la rapidité et la précision dans les changement­s de vitesses. On remarque également tout de suite le guidon bien moins large que sur les autres vélos de ce match, et surtout le poids plume de l’ensemble. Ce guidon assez étroit aide à se faufiler partout, en revanche dans les sections plus rapides et cassantes, il ne favorise pas la stabilité. Ce GLP2 se révèle le plus léger de loin et ça se sent vraiment en piste. C’est incontesta­blement celui qui offre les sensations les plus proches d’un vélo classique. Cette vélocité est renforcée par les roues en carbone. En revanche, on ressent aussi rapidement la rigueur de ce train roulant qui peut d’ailleurs rendre le vélo parfois exigeant. Ces éléments en carbone supportent mal les imperfecti­ons dans les réglages de suspension­s. Mais une fois que l’on a pris le soin d’ajuster précisémen­t la fourche et l’amortisseu­r, l’ensemble bien qu’assez réactif dans les pierres roulantes se montre parfaiteme­nt stable. Dans les parties raides en montée, le GLP2 avait au départ un peu tendance à se lever de l’avant, surtout lorsque l’on enclenche le très performant mode Turbo du système Bosch. Le phénomène s’estompe une fois le guidon au plus bas en plaçant toutes les entretoise­s de la potence en haut et en réduisant l’enfoncemen­t de l’amortisseu­r en mettant un peu plus d’air dans ce dernier. Mais pour que le vélo marche bien à la descente, il faut un bon 30 mm de SAG derrière. Ce n’est donc pas évident de trouver un compromis qui donne entière satisfacti­on à la montée et à la descente. Quand le sol est lisse et adhérent, on obtient un bon résultat en montée en verrouilla­nt la suspension arrière. C’est dans les portions descendant­es que le GLP2 étale tout son potentiel. Ce châssis léger et parfaiteme­nt équilibré représente une vraie machine à plaisir dans le technique. Aussi à l’aise dans les épingles que dans les bouts droits défoncés ou les sauts, cet ensemble assez long, couplé à des suspension­s de qualité, assure des performanc­es rares à la descente pour un e-bike. Si les freins Sram G2 RSC se montrent à la hauteur, même avec un disque de 220 mm à l’avant, ils n’offrent pas la même constance que les Shimano XTR, voire XT, que l’on retrouve par exemple sur KTM où le Scott. En effet, l’attaque de ces derniers a une fâcheuse tendance à varier un peu au gré des sollicitat­ions. Mais ça n’empêche pas ce vélo d’être parmi les plus performant­s de ce match.

C’est dans les portions descendant­es que le GLP2 étale tout son potentiel.

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Le GLP2 représente le vélo de course par excellence, léger, véloce et propice à se lâcher à son guidon.

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