L’ALM perd mais progresse

Toujours en mode travail, le groupe de Fabrice Lefrançois a montré de belles choses, vendredi soir dernier à Denain, face à la belle armada de Rémy Valin.

La Leaders Cup Pro B va débuter vendredi soir prochain et l’ALM va l’attaquer avec trois défaites au compteur face à des formations de la division. Après Caen et Rouen, Denain vient en effet de damer le pion à Évreux lors de son 4e et dernier match de présaison.

Victorieuse d’un souffle (8584) dans sa salle Jean-Degros, l’équipe nordiste a pourtant dû piocher pour avoir raison de la réussite de Caleb Walker (25 points à 84 % de réussite) et d’un duo Ho You Fat – Kayembé bien en place sous les cercles.

« On est en progrès, savoure le coach ébroïcien. Notre collectif offensif se construit peu à peu, le groupe s’imprègne également des principes défensifs que je souhaite mettre en place. C’est nettement mieux. »

Le travail avant tout

Adepte reconnu de la « positive attitude », Fabrice Lefrançois n’est aucunement inquiet devant les trois derniers revers consécutifs subis par ses ouailles après leur succès initial face à Gravenchon fin août (N2).

« Je n’en ai rien à faire d’être le champion du monde de la présaison ou même de la Leaders Cup ! Les garçons le savent. Je leur présente ces matches comme des grosses séances de travail. Contre Caen vendredi, puis contre Orléans mardi prochain, on restera toujours dans le cadre de la préparation. Je ne veux pas gagner ces matches-là et avoir des gars carbonisés pour le championnat. Ça ne veut pas dire qu’on ne cherchera pas à gagner, mais on reste dans une démarche collective de progression. »

Une progression qui s’est traduite par un match serré, vendredi soir au complexe sportif Jean-Degros. Devant un beau parterre de 700 spectateurs enthousiastes et face à une équipe de Denain sur laquelle il faudra certainement compter dans la course aux play-offs, l’ALM a quasiment toujours été derrière (19-13, 6e ; 22-16, 9e) et même parfois décrochée (44-30, 17e) mais n’a jamais lâché le morceau, revenant systématiquement dans le match à la fin des quart-temps (26-24, 10e ; 47-41, mi-temps). Elle sut même passer devant à la 39e minute (83-84) mais s’inclina sur deux ultimes lancers un rien généreux, selon Fabrice Lefrançois. « Ce que je retiens, c’est qu’on a eu le tir pour la gagne à 3 secondes de la fin. Et surtout qu’on progresse de mi-temps en mi-temps. » Ph. G.