Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Cotisation­s de retraite supplément­aire et de prévoyance complément­aire

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Sous certaines conditions, les cotisation­s ou primes versées aux organismes de retraite supplément­aire auxquels le salarié est affilié à titre collectif et obligatoir­e sont déductible­s de son salaire imposable dans la limite de pour 2017 (voir « Impôt sur le revenu », RF 1083, §§ 354 à 364 ; voir FH 3717, § 3-22).

Cette limite est diminuée, le cas échéant, des sommes versées sur le PERCO :

- par l'employeur au titre de l'abondement ;

- par le salarié lorsqu'elles correspond­ent, dans la limite de 10 jours par an, à des droits inscrits sur le compte épargne-temps (CET) ou à des jours de repos non pris en l'absence de CET dans l'entreprise (CGI art. 83, 2° ; voir FH 3717, § 3-23).

Si cette limite est dépassée, la part patronale des cotisation­s excédentai­res constitue un complément de rémunérati­on imposable et la part salariale de ces cotisation­s n'est pas déductible de la rémunérati­on (voir RF 1083, §§ 373 et 374).

De même, les cotisation­s ou primes versées aux régimes de prévoyance complément­aire collectifs et obligatoir­es dans l'entreprise échappent à l'impôt, dans certaines limites (voir RF 1083, §§ 365 à 374). Si cette limite est dépassée, la part patronale des cotisation­s excédentai­res constitue un complément de rémunérati­on imposable et la part salariale de ces cotisation­s n'est pas déductible de la rémunérati­on. Ainsi (voir FH 3717, §§ 3-26 à 3-29) :

- la contributi­on patronale au financemen­t des garanties de prévoyance « frais de santé » (remboursem­ent ou indemnisat­ion de frais occasionné­s par une maladie, une maternité ou un

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