« JE PORTE LE KILT TOUS LES JOURS »
Ce mois-ci, vous nous demandez d’accepter toutes vos folies. Ce à quoi nous nous plions (à peu près) de bonne grâce. GQ sur les réseaux sociaux ÉCRIVEZ-NOUS ! courrierdeslecteursgq@condenast.fr
Illustration : Jean-philippe Delhomme
Bonjour, Passionné par les Vikings et l’écosse, je porte le kilt tous les jours avec une chemise col Claudine, une petite cravate ou un noeud papillon, des rangers et un haut de forme. Parfois je récolte des rires, d’autres fois des compliments. Mais je me moque du qu’en-dira-t-on. Suis-je ridicule d’ainsi cultiver ce style ou tout cela est-il OK pour vous ? Clément PS : J’ai le physique pour le faire.
Cher ami, Vous avez commis une forme rare de suicide social et le vivez bien : nous en sommes très heureux pour vous et vous envions ce kilt. Votre bien dévoué G. PS : C’est plutôt une bonne nouvelle.
Cher Gonzague, Je me pose depuis longtemps cette question, existentielle s’il en est : quelle est la meilleure façon de porter une paire de sneakers high top ? Quel type de pantalon porter avec ? Coupe plutôt droite ou plutôt slim ? Quelle est sa longueur idéale pour qu’il tombe sur la chaussure d’une manière à la fois impeccable et négligée ? Par avance merci, Clément (encore)
Cher ami, Les baskets montantes s’accommodent souvent mal des pantalons slim pour la simple et bonne raison que l’accordéon qui se formera sur la chaussure ressemble à une jambière de danseuse. Cet effet visuel tasse la silhouette. Optez donc pour une coupe droite ou ajustée en fonction de votre morphologie, de sorte à garantir plus de fluidité dans le mouvement de la jambe. Ne roulez sous aucun prétexte le bas de pantalon. Enfin, pieds nus s’il touche le sol, vous ne pouvez marcher dessus. En vous souhaitant de bons débuts dans la vie. Votre bien dévoué G.
Cher GQ, cher Gonzague, Quelle attitude adopter en attendant que le pain grille au buffet petit-déjeuner d’un hôtel ? J’ai tenté de prendre un air rêveur en patientant, de remplir mon assiette, d’engager la conversation avec mon voisin de grille-pain, ou de ne descendre à l’hôtel qu’en Angleterre, ce havre de conservatisme où le personnel de service a toujours l’élégance de vous amener à table vos toasts… Mais rien ne marche ! Que feriez-vous donc à ma place? Bien à vous, Jean
Cher ami, Rougissez d’apprendre que nous apprécions particulièrement votre tournure d’esprit. Dans ce type de circonstances cocasses, nous pensons à Peter Sellers, David Niven ou à l’auteur P.G. Wodehouse, qui très certainement célébreraient comme vous le comique de cette situation par une danse de Saint-guy. Au buffet de petit-déjeuner, évitez juste de vous servir une assiette de travailleur de force. Votre bien dévoué G.