Mercedes Classe E
Elle repère son environnement !
L’esprit : Née W 124 il y a plus de trente ans, la Mercedes Classe E de la quatrième génération avait, en dépit d’un restylage en 2009, du mal à résister à ses concurrentes germaniques, Audi A6 et BMW Série 5, sans parler de l’opposition offerte par la principale de ses rivales françaises, la Citroën DS5. La nouvelle Classe E entend bien remédier à cet état de fait, même si la silhouette ne marque pas de révolution esthétique, fidèle à la politique-maison du «changement dans la continuité» ! Elle offre un caractère suffisamment affirmé pour séduire une clientèle moins consensuelle que la précédente, tout en conservant l’essentiel de celle- ci, même si les optiques à double cercle sont maintenant regroupées sous un même bloc. Sur les versions «Classic » et «Elégance», la traditionnelle calandre rectangulaire à trois lamelles perdure, alors que la finition «Avantgarde», affichant une identité plus sportive, adopte l’emblème étoilée intégrée: question de goût …
Les caractéristiques : L’aménagement intérieur, bien conçu, comme les équipements livrés de série, sont placés sous le signe de «l’Intelligent Drive», une somme s’aides à la conduite prévue pour équiper la future Classe S. Ce dispositif, qui inclut une caméra «3D» et différents capteurs, permet de se situer facilement dans l’espace voué à la circulation. Le reste de la dotation s’appuie sur les ABS, ESP, airbags frontaux, latéraux et de tête, climatisation semi-automatique bi-zone, régulateur de vitesse, commandes électriques de réglages en hauteur et profondeur des sièges avant et des quatre vitres, ordinateur de bord, volant multifonctions, etc …, mais le catalogue d’options demeure impressionnant ! Les ensembles moteurs/boîtes 6 et 8 cylindres sont à peu de chose prés identiques à ceux de la précédente version, mais reçoivent tous un système «stop&start». Comme le nouveau 4 cylindres «essence» 2 litres, offert en deux versions de puissance (184 et 211 chevaux), et les diesel 200 CDi (136 chevaux) et 220/250 CDi (170 et 204 chevaux). Toutes ces mécaniques reçoivent une boîte à six rapports ou, sur demande, une boîte automatique à 7 vitesses disposant d’une commande par palettes, en mode manuel.
Notre avis : La puissance, transmise aux roues arrière, selon la tradition, ne rebutera pas les habitués de Mercedes, et séduira rapidement les autres ! Même sur chaussée mouillée, le voiture reste imperturbable. Il faut dire que le contrôle de trajectoire, marié à un antipatinage efficace et au caractère typé «sous-vireur» de l’auto, la rend d’une neutralité totale. Le freinage adaptatif, emprunté à la Classe S, et une direction asservie à la vitesse, confortent la sérénité du conducteur, et les porte-à-faux réduits participent au bon équilibre de la voiture, sans nuire à son remarquable confort.
La gamme des prix : Le delta est important entre la moins chère des Classe E (disponible en berline et break), avec un tarif qui débute à 43 100 € pour une berline E200, et grimpe à plus de 130 000 €, s’agissant d’une méchante version 6.3 AMG. Le premier modèle turbo- diesel (200 CDi) est vendu 40 600 €.