DOSSIER Vers une gouvernance opportuniste de la donnée
La plupart des stratégies de gouvernance absolue de la donnée ont échoué. S’y substituent désormais des démarches pilotées par la valeur, dans un cadre à la fois éthique et réglementaire, et avec une organisation transversale dédiée capable de rayonner à
Àl’ère du big data, quand l’entreprise engrange des informations sans compter dans des datalakes en espérant les exploiter un jour, la valeur de la donnée ne fait plus de doute. Mais quand cette donnée est obsolète, incohérente, incomplète, en conflit avec les réglementations, voire non sécurisée, peut-on vraiment la considérer comme un capital? Cantonnée il y a encore 10 ans à la gestion de la qualité, la gouvernance de la donnée a épuisé bien des entreprises : projets trop vastes, trop longs, au ROI difficile à quantifier, remettant en cause les silos humains et techniques…
Réglementations et évolution vers une société toujours plus numérique ont fait évoluer les mentalités. La transversalité n’est plus une option, mais une nécessité qui remet au goût du jour le besoin de cohérence. Et, dans une société digitale, le point de contrôle est définitivement la data. De nouvelles plateformes accompagnent l’entreprise dans cette mutation. Les projets à effet tunnel sont remplacés par des stratégies opportunistes : la valeur ajoutée dicte le périmètre à couvrir. Centralisée mais offrant une multitude de vues, la gouvernance prend désormais en compte tous les aspects de la data : sécurité, conformité réglementaire, etc. Reste à trouver la bonne équipe pour mener à bien des projets souvent disruptifs… •