L’Egypte et la Turquie face à face
Le président égyptien al-Sissi a averti que toute avancée des forces du Gouvernement d’union national (GNA), soutenu par Ankara, vers la ville stratégique libyenne de Syrte, pourrait entraîner une intervention « directe » du Caire. Les troupes rivales du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, appuyées par l’Egypte n’ont cessé de reculer. «M. Sissi a paru déçu par les échecs de M. Haftar, mais il est aussi sous la pression de ses soutiens financiers dans les Emirats arabes unis et en Arabie saoudite, qui voient la Turquie comme une menace », analyse The Independent. L’Egypte s’inquiète aussi d’un débordement de la crise sur son territoire, poursuit le quotidien britannique.