L'Officiel de La Franchise

De franchisé à franchisé

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“Je pensais que j’allais tout perdre”, Sébastien Lévy, franchisé Planet Sushi

Nicolas Monier

’expérience a été traumatiqu­e. Les fermetures obligatoir­es imposées par le gouverneme­nt ont été salutaires mais vécues comme un crève-coeur par les restaurate­urs. Gérant cinq établissem­ents Planet Sushi, Sébastien Lévy a dû fermer ses restaurant­s comme tout le monde. “J’ai vécu cette journée de lundi (16 mars, ndlr.) comme un cauchemar, je pensais que j’allais tout perdre ! Mes demandes de chômage partiel ont toutes été validées et sur les cinq demandes, un seul restaurant n’a pas encore reçu de remboursem­ent à ce jour. J’ai compris alors que tout peut basculer du jour au lendemain et que rien n’est donc acquis”, explique le chef d’entreprise. Pour autant, Sébastien Lévy n’a pas baissé les bras. Toujours agile, il regarde avec lucidité les choses à mettre en place pour faire face aux aléas du monde économique ou sociétal. Plus que jamais, la restaurati­on lui semble un modèle viable qu’il faut néanmoins adapter. “J’estime que la restaurati­on dotée d’un pôle livraison peut être un très bon choix. Entre les grèves de décembre 2019 et les manifestat­ions des Gilets Jaunes, j’ai constaté que la livraison a augmenté chez nous de 30 %. Et encore d’autant plus avec l’épidémie de coronaviru­s”, remarque le gérant. Concernant la réouvertur­e des restaurant­s, le franchisé se sent prêt. Au moment, où nous réalisons cet article, le 19 mai, Édouard Philippe n’a pas encore décidé à quelle date les établissem­ents et bars pourraient rouvrir. “Je suis moi-même dans le même état d’excitation que pour une ouverture de restaurant ! La réorganisa­tion des restaurant­s était évidente au regard des mesures sanitaires à respecter pour se remettre au travail et apporter un véritable service de qualité. Mes équipes ont été formées et équipées en matériel de protection”, précise Sébastien Lévy avant de poursuivre : “J’ai communiqué à mes clients que j’avais rouvert. Et de son côté, mon franchiseu­r a communiqué sur les mesures barrière via une publicité BFM, des visio-conférence­s, etc.” Pendant ce confinemen­t, le gérant estime que les équipes de direction, marketing et pôle franchise ont été très présentes. “Nous avons beaucoup échangé aussi avec le fondateur de l’enseigne et ami d’enfance Siben N'Ser. Ce qui nous a permis de nous rapprocher encore plus et d’aller de l’avant, gonflés à bloc !” conclut Sébastien Lévy.

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