Lls bloquent l’A15 pour célébrer un mariage
Deux jeunes de 20 et 21 ans ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et du travail d’intérêt général pour avoir bloqué l’autoroute afin de fêter un mariage.
Les traditionnels coups de klaxon pour célébrer l’union ne leur ont pas suffi. Samedi 9 juin, les automobiliste faisant partie d’un cortège de mariage ont bloqué la circulation sur l’autoroute A 15. Interpellés par la police au terme d’une course-poursuite à vive allure, deux jeunes de 20 et 21 ans ont été condamnés, mardi 12 septembre, à six mois de prison avec sursis et plusieurs heures de travail d’intérêt général pour entrave à la circulation et mise en danger de la vie d’autrui.
Il est aux environs de 17h30, le 9 juin, lorsque le cortège s’engage sur l’autoroute en direction de Paris. Les nombreuses voitures se dispersent sur les quatre voies puis ralentissent la circulation avant de s’immobiliser entre les sorties Cergy et Éragny, paralysant totalement le trafic. Plusieurs individus filment la scène tandis qu’un pilote de deux-roues remonte les files de voitures, à contresens. Patrouillant dans le secteur, un équipage de la brigade anticriminalité (Bac) constate le blocage et repère notamment deux automobilistes conduisant dangereusement.
Course-poursuite et tir de flashball
À la vue des fonctionnaires, les chauffards prennent la fuite et quittent l’autoroute à hauteur d’Éragny avant de reprendre l’A15 dans l’autre sens. Poursuivis par les policiers, les fuyards filent à 150 km/h mais se retrouvent bloqués dans le trafic, avenue de Boissy-l’Ailerie, à Osny.
Alors que les policiers descendent de leur véhicule, l’un des automobilistes enclenche la marche arrière et manque de renverser l’un d’eux. Il abandonne finalement sa voiture pour s’engouffrer dans celle de son complice. Les forces de l’ordre lui tirent dessus au flashball pour l’arrêter. Les deux hommes de 20 et 21 ans, domiciliés à Vauréal et à Clichy (Hauts-de-Seine), sont finalement interceptés et placés en garde à vue. Déférés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Pontoise, ils encouraient jusqu’à 4 500 euros d’amende et deux ans de prison, ainsi qu’une suspension de permis de 3 ans.