DOMAINE JEAN-MARC BERNHARD FRÉDÉRIC BERNHARD (KATZENTHAL)
Voilà près de quinze ans que Frédéric Bernhard, oenologue, jongle entre WineckSchlossberg, Schlossberg, Mambourg, Florimont, Furstentum et Kaeferkopf. Sans privilégier l’un ou l’autre, il met la même ardeur à travailler ses sols, cultivés en agriculture biologique certifée, et à en préserver l’esprit. Dans le WineckSchlossberg, il y a un peu plus d’argiles et de profondeur, ce qui les préserve mieux de la sécheresse quand le Schlossberg, exposé plein sud, ofre des terres granitiques plus pauvres. De cette mosaïque, Frédéric Bernhard tire le meilleur de ses sols, vinifant des rieslings très secs. Le est un modèle du genre, droit comme un i, citronné, salin, aux saveurs d’écorce d’agrume et de bergamote. Le passage en foudres patine bien la matière et lui donne un peu de chair. Le est sur le même registre. Longiligne et racé, il affiche une belle puissance Le est tout aussi convaincant
entier, direct, délicat, mais c’est le qui remporte la palme avec une nervosité à feur de peau, des notes d’abricot et beaucoup de subtilité. Les autres Grands crus ne dénotent pas, comme les rieslings d’entrée de gamme au petit prix (7 €), incontournables.