Pourquoi un tel silence à propos de Beaucastel et Montcalmès ?
Lecteur belge de votre revue, deux points m’interpellent : dans le dossier de Roberto Petronio sur les meilleurs châteauneuf-dupape (lire La RVF n° 585, octobre 2014), le château de Beaucastel n’apparaît pas, pourquoi ? Dans le même numéro, dans le dossier consacré aux Coteaux du Languedoc, c’est cette fois le domaine Montcalmès qui est absent de votre classement. Pour quelle raison ces deux grands domaines sont-ils oubliés dans un palmarès pareil ? Gérard Mostert
gerard.mostert@skynet.be Belgique
Cher monsieur, merci pour votre fidélité. Concernant le dossier consacré à Châteauneuf-du-Pape, la réponse à votre question se trouve dans le texte d’ introduction : « Tous les grands domaines ont participé à notre dégustation à l’exception du château de Beaucastel (le domaine n’envoie plus d’échantillons depuis le retrait de sa troisième étoile dans notre Guide vert) » . Comme vous, nous regrettons l’absence de ce domaine de référence. R. Petronio
Monsieur Mostert, notre dossier sur le Languedoc publié en octobre dernier n’ était pas un classement exhaustif. Nous l’avions d’ailleurs précisé dans l’article : « Nous n’avons pas cherché à établir un inventaire de tous les bons vins rouges du Languedoc, ces pages n’y suffiraient pas, plutôt une sélection pour chaque terroir des cuvées les plus significatives, les plus abouties ou les plus ai-je joué de malchance ? M. Dominique Fauvel
clairdafauvel@gmail.com surprenantes actuellement sur le marché ». Vous l’avez sans doute noté, la partie dédiée aux Terrasses du Larzac était sous-dimensionnée. Nous préparions en effet un article plus documenté sur ce terroir, qui est justement publié dans les pages qui suivent (lire p. 56). Vous y trouverez des notes détaillées concernant un nombre important de domaines de l’appellation, dont Montcalmès. Il est évident que ce domaine, bien connu des amateurs, fait partie des propriétés majeures des Terrasses du Larzac. Les derniers millésimes sont d’ailleurs très réussis. P. Citerne Maisons-Alfort
Merci pour l’ intérêt porté à notre sujet gourmand et joyeux sur les bistrots à vins parisiens. Il est vrai que ce quartier proche de la Bastille est de plus en plus fréquenté par une nouvelle génération avide de découvertes oenologiques insolites, comme le constate aussi Antoine Gerbelle, habitant du quartier depuis des années et habitué du 6 Paul Bert. C’est Antoine qui nous a recommandé cette adresse. J’y suis allé incognito et y ai passé un excellent moment. Si les tarifs sont, en effet, assez parisiens, ce bistrot sert une cuisine originale, copieuse et des vins étonnants. J’y suis retourné et n’ai pas été déçu. Vous avez manifestement joué de malchance, je vous invite à persévérer en découvrant les adresses plus classiques de notre dossier, telles les Caves Pétrissans, une institution de la capitale, ou le Petit Sommelier et sa carte des vins du monde entier.
A. Goujard
Si le château de Beaucastel (à g.), à Châteauneuf-du-Pape, boude La RVF depuis la perte de sa troisième étoile dans
le Guide vert, le domaine de Montcalmès, en Terrasses du Larzac, apparaît régulièrement dans nos palmarès.