La Revue du Vin de France

1990, 2000, 2005 : le tiercé gagnant

Les millésimes anciens de crus classés bordelais font recette dans les ventes.

-

Alors que les années récentes, moins prisées, se font rares aux enchères, 1990, 2000 et 2005 forment un tiercé gagnant dans les ventes. Château Montrose 1990 par exemple se vend 488 € (+ 16%). On peut ajouter à ces années-culte 1982 et 1989, aujourd’hui rarissimes.

En Bourgogne, au-delà du succès des bouteilles signées Leroy, les amateurs asiatiques prisent les vins des domaines A. F. Gros (456 € pour un richebourg 1991, +128%), MéoCamuzet (228 € pour un clos-de-vougeot 2005, +6%) ou Dugat-Py (mazis-chambertin 2002 : 384 €, +9%).

Les acheteurs américains, eux, s’intéressen­t à nouveau aux vins de la vallée du Rhône. Dans toutes les appellatio­ns, certains domaines confidenti­els ou disparus enregistre­nt des prix record : 900 € pour un côte-rôtie Côte Brune 1988 du domaine Gentaz-Dervieux et 252 € pour un cornas 1985 de Noël Verset.

En Champagne, la maison Krug enflamme toujours les enchères, mais aussi la maison Bollinger, avec sa cuvée Vieilles vignes françaises 2002, adjugée 828 €. La Loire reste elle aussi très recherchée (600 € pour le vouvray Goutte d’Or 2011 du domaine Foreau). échézeaux 1986 : 2 220 € (+ 43 %), vosne-romanée Cros Parantoux 1995 : 3 120 € (+ 4 %).

2005 : 210 € (+ 28 %), 2009 : 156 € (+ 30 %), 2004 : 156 € (+ 73 %).

2010 : 128 € (+ 7 %), 2000 : 168 € (+ 17 %), 1999 : 156 € (+ 13 %), 1998 : 192 € (+ 33 %), 1995 : 168 € (+ 27 %).

whisky japonais Honshu, Nagano Karuizawa Single Malt Cask 12 ans (70 cl) 1999 : 1236 €. Paris (11/06/2015, Artcurial) 12 bouteilles

Newspapers in French

Newspapers from France