SORTIE DE CRISE: IL NE FAUT NI HAUSSE, NI BAISSE D'IMPOTS, SELON LE GOUVERNEUR DE LA BDF
Pour le gouverneur de la Banque de France (BdF) François Villeroy de Galhau, rétablir la confiance des ménages et des entreprises est une priorité en cette période de sortie de crise et il faut, pour cela, privilégier la "stabilité" fiscale.
Le gouverneur de la Banque de France (BdF) François Villeroy de Galhau a prévenu ce jeudi qu'il fallait privilégier la "stabilité" fiscale afin de rétablir la "confiance" des ménages et des entreprises et ainsi accélérer la reprise économique.
"La reprise sera exigeante, et la sortie de crise nécessitera deux à trois ans pour rattraper l'essentiel des pertes économiques", écrit le gouverneur dans sa traditionnelle "lettre au président de la République", dévoilée ce jeudi, ajoutant que la "clé est de restaurer la confiance".
En matière de stratégie de relance, la "lisibilité compte plus encore que la réactivité, pour aider entreprises et ménages à se projeter vers l'avenir", ajoute-t-il encore.
La confiance des ménages dépendra notamment de la "garantie" d'une "stabilité d'ensemble des impôts" pour les inciter à dépenser les quelque 100 milliards d'euros d'épargne forcée constitués cette année.
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Par ailleurs, la France "n'a pas les moyens de financer de nouvelles baisses d'impôts, après celles initiées ces dernières années", prévient le gouverneur, alors que le gouvernement souhaite réduire les impôts de production qui pèsent sur les entreprises.
RÉGLER LE SUJET DE L'ASSURANCE-CHÔMAGE ET CELUI DES RETRAITES
Pour rétablir cette "confiance" indispensable à la reprise, le gouverneur a aussi évoqué les projets du gouvernement de faire évoluer la réforme de l'assurance-chômage et de reprendre les discussions sur la réforme des retraites.
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