CHARBON: LE GOUVERNEMENT MET EN STAND-BY LE PRIX PLANCHER DU CARBONE
L'instauration d'une surtaxe sur l'énergie produite par les centrales alimentées en charbon, qui devait être intégrée au projet de budget pour 2017, a été abandonnée. Selon la CGT, elle aurait entraîné la fermeture dans les deux ans à venir des dernières centrales à charbon françaises. La promesse très symbolique formulée par le gouvernement entre le printemps et l'été ne restera qu'un voeu encore pour quelques temps. La production d'électricité à partir du charbon sera pas taxée dès l'année prochaine. Après des manifestations organisées jeudi 21 octobre par la CGT dans plusieurs villes menacées par les fermetures de centrales, la mesure, qui devait être intégrée sous la forme d'un amendement au projet de budget pour 2017, a été abandonnée. Lors des débats sur la loi de Finances à l'Assemblée, dans la nuit de jeudi à vendredi, le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert, conscient de "l'émoi considérable" causé dans plusieurs régions par cet amendement qui aurait précipité la fin programmée des centrales à charbon françaises, a déclaré : "Il serait judicieux d'avoir un étalement dans le temps", en soulignant que la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) prévoyait "au plus tard en 2023 de mettre fin à ces centrales."
UN REVIREMENT À LA VEILLE DE LA COP 22