POURQUOI SAFRAN EST SI ZEN
Tous les voyants économiques et financiers de l'équipementier aéronautique sont au vert à l'exception du marché des hélicoptères. Ça plane vraiment pour le directeur général Philippe Petitcolin. Safran va faire des jaloux, notamment Airbus. Car l'équipementier aéronautique a porté en 2016 sa marge opérationnelle courante à 15,2% (contre 5,9% pour Airbus, qui vise 10%). Elle ressort à un niveau "jamais atteint", a d'ailleurs souligné le patron opérationnel de Safran Philippe Petitcolin. Audelà de ce clin d'oeil, tous les objectifs de Safran ont été atteints ou dépassés en 2016. Bref, Philippe Petitcolin, même s'il aurait aimé faire baisser encore plus la facture pour être à 50% dans Safran Airbus Safran Launchers (750 millions d'euros), peut être un directeur général heureux à la tête d'un groupe où tout va bien ou presque (déprime du marché des hélicoptères). Et ce en dépit des défis très ambitieux du groupe avec notamment la montée en cadence du moteur LEAP et des équipements aéronautiques sur les nouveaux avions (A320neo et 737 MAX). Car le chiffre d'affaires a été en 2016 en progression de près de 4%, à 15,78 milliards d'euros tandis que le résultat net ajusté a cru de 21,7%, à 1,8 milliard d'euros.
SAFRAN BIEN PROPULSÉ