« Continuer de faire participer les citoyens à la vie politique »
Tout juste reconduit référent territorial de La République En Marche dans le Cantal, c’était l’occasion pour François Danemans d’évoquer l’évolution du mouvement dans le département depuis les élections législatives. Battu par Vincent Descoeur (LR) (49,89 % contre 51,11 %), le maire de Calvinet n’en a pas pour autant terminé avec son engagement auprès du mouvement du Président de la République. Assisté de Patricia Rochès, co-référente sur la seconde circonscription, celui- ci sera chargé de coordonner les douze comités locaux du département et ses 688 adhérents, « afin de mieux faire remonter les spécificités locales, indique François Danemans. Cela nécessite un travail constant » . Pour cela, La République En Marche va instituer des commissions, en deux pôles, pour réaliser des actions et impliquer la politique du gouvernement dans le département. Un premier pôle « support », « qui comptera 4 commissions : logistique et finance, mobilité, communication et recrutement » , indique François Danemans, et un second pôle « réalisations », qui regroupera les comités locaux et des groupes de travail thématique. « Il faut expliquer les projets de loi, le travail gouvernemental. Nous devons aussi être force de proposition, faire des suggestions et continuer de faire participer les citoyens à la vie politique, car c’est vraiment l’esprit En Marche » , souligne François Danemans. Les adhérents du mouvement, qui organisent déjà quelques débats et réunions publiques dans les communes, sur des thèmes précis (politique du logement, moralisation politique…), comptent aller encore plus loin. « Nous voulons lancer l’idée d’une permanence itinérante, explique Bernard Mignon, créateur du premier comité « Le Cantal est en Marche » à Mauriac. Nous voulons aller voir les gens directement chez eux, sur un programme trimestriel bien défini, aller dans les communes, expliquer, faire des débats… Il faut être dans une dynamique différente » .
François Danemans comme Patricia Rochès soulignent l’importance d’être « vraiment présents » . « Il faut que nous arrivions à faire le lien entre le national et le local. C’est ce à quoi nous devons nous dédier aujourd’hui » .