Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Le jeune poète participer­a au Salon du livre de Paris

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À24 ans et déjà deux recueils de poèmes à son actif. Le Triellois Aurélien Di Sanzo participer­a au Salon du livre de Paris, vendredi 17 mars. «C’est une expérience unique et une vraie chance pour moi» , se réjouit le jeune homme qui vient de publier “L’aube de nos solstices”, un recueil de 58 poèmes. Étudiant en deuxième année de master édition et communicat­ion, le jeune poète en herbe est passionné de poésie depuis longtemps. «Je suis tombé amoureux de la poésie, confie-t-il, mon père écrivait aussi, c’est une sorte d’héritage, et puis comme tout le monde j’ai étudié “Les fleurs du Mal”, de Baudelaire, au lycée.»

Écrire avec son coeur

Pour publier ses ouvrages, Aurélien fait le choix de l’autoéditio­n sur Thebookédi­tion. «On est maître de ce qu’on vend de A à Z, l’impression se fait à la demande, explique-t-il, en plus il est difficile de trouver une maison d’édition dans le milieu de la poésie.» Si le premier recueil de poèmes, publié en 2012, était exclusivem­ent composé de vers, celui-ci est majoritair­ement en prose. «Je voulais proposer quelque chose de différent, et me donner plus de liberté, signale Aurélien Di Sanzo, car les vers sont très contraigna­nts. J’ai lâché mon dictionnai­re cette fois, et j’ai écrit avec mon coeur et mes tripes.» Un poème mélange également le français et l’anglais. «J’ai commencé à écrire en français et puis la fin m’est venue en anglais, j’ai laissé faire les choses spontanéme­nt.»

«S’aérer l’esprit »

“L’aube de nos solstices” est une sorte de suite du premier recueil. «Je me suis attardé sur l’idée de refuge, aussi bien physique que mental. Est-ce que la musique peut être un refuge ? ou un paysage ? L’idée n’est pas d’échapper au réel, mais de s’aérer l’esprit.» L’inspiratio­n, Aurélien la trouve en écoutant de la musique ambiante, «très conceptuel­le, qui pose une sorte de cadre, et qui invite à l’introspect­ion et la création.» Rêveur, l’étudiant souhaitera­it pouvoir vivre de sa passion, «mais je suis vite rattrapé par la réalité, c’est surtout un exutoire, on écrit d’abord pour soi-même.»

Sonia Donadey

Kounda78 Solidarité Mali, associatio­n pisciacais­e depuis 2007, réalise de nombreuses actions dans la région de Kayes, au Mali. Après l’adduction d’eau potable, le maraichage irrigué, les travaux de l’école sont terminés. Ils ont été rendus possibles grâce aux dons et aux partenaire­s financiers (la Ville de Poissy, le Départemen­t des Yvelines, la fondation Crossing Borders, l’associatio­n de bridge de Poissy). «153 enfants sont scolarisés, encadrés de cinq enseignant­s, annonce l’associatio­n. Nos projet futurs portent sur le soutien à l’école et aux collèges de la commune, le soutien au Centre de santé communauta­ire et à l’hôpital de Kayes. Un appareil d’échographi­e vient d’y être acheminé grâce au bon partenaria­t de l’hôpi- tal André-mignot de Versailles, la Société Toshiba et Kounda78.» L’associatio­n organise régulièrem­ent des animations à Poissy. La prochaine est prévue, ce dimanche 13 mars, au Club Saint Exupéry : stage de djembé (niveau débutant et avancé) de 14h à 17h. Randonnée ludique dans la ville. Le départ est à 13h30 à la halte fluviale et l’arrivée à SaintExupé­ry. Egalement au programme : exposition de photos et vente d’artisanat africain. Participat­ion : 12 euros pour les adhérents, 15 euros pour les non adhérents.

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