Régis Krust Trois épreuves DN féminine
Soultz (Haut-Rhin) – Licencié au VC Soultz, Régis Krust, 37 ans, s’épanouit dans les cyclosportives longue distance, une discipline qui a le vent en poupe et qui lui permet de connaître de nouvelles sensations.
De belles rencontres ont rythmé son parcours sportif. Il a débuté dans le vélo à 14 ans. « Mes grands-parents, qui ont aujourd’hui 79 ans, m’ont emmené dans leurs randonnées cyclistes. On faisait souvent une centaine de kilomètres. » Il prend une licence à l’AC Thann. « Un facteur, Patrick Gaspard, m’encourageait au bord de la route. Titulaire d’un BF3, il était alors formateur à l’ASPTT Mulhouse où il souhaitait monter une équipe performante de jeunes. Je l’ai suivi et j’ai gravi les échelons, de minime à senior. Lorsqu’il a rejoint le VC Soultz, je l’ai imité. » Mais Régis fait vite un constat décevant. « Quand on reste au niveau régional, comme c’était mon cas, on voit qu’année après année on dispute toujours les mêmes épreuves, aux mêmes endroits, avec les mêmes adversaires, ce qui n’est pas très motivant. » Mais un ami va lui ouvrir de nouveaux horizons. « Mon copain Steve Diaz prenait part à des cyclosportives qui comptaient pour le Grand Trophée. En 2009, j’ai participé avec lui à l’épreuve de Morzine, sur 176 km et 5 800 m de dénivelé. » Après avoir déménagé, Régis Krust se rend compte que s’il veut rester sur ses parcours habituels d’entraînement dans les Vosges, il va lui falloir rallonger le kilométrage de ses sorties. Il s’intéresse alors à l’Ultra distance. « En 2017, j’ai participé au Tour du Mont-Blanc, sur 330 km (…) En guise de préparation, j’ai aussi fait le BRM de 300 km. Mais j’ai abandonné, complètement frigorifié au bout de 245 km. Je me suis aperçu que j’avais accumulé toutes les erreurs à éviter, notamment en oubliant d’intégrer la notion de météo. » À la mi-août, il participera au TriRhena, un BRM de 1 000 km, au départ de Kingersheim dans le Haut-Rhin. Régis Krust fait aussi partie de la confrérie des Cent Cols.