Quatre mois de prison avec sursis
En juin dernier, un Giennois avait frappé violemment un jeune homme handicapé mental.
■ Comme l ors de ses auditions par les gendarmes, Imran K., un grand gaillard de 20 ans, s’est enfermé dans ses dénégations devant le tribunal où il avait été convoqué pour violence sur une victime « en vue de l’influencer ou par représailles ».
Les faits remontent au 29 juin dernier. Ils se sont produits dans un appartement de Gien dont le locataire, un jeune homme dépeint comme vulnérable en raison d’une lourde pathologie, est atteint de
schizophrénie.
Il avait frappé sa tête contre un mur
Selon ses déclarations, Imran l’aurait saisi par le col pour l’étrangler puis lui aurait frappé la tête contre un mur.
Un certificat médical atteste de traces sur la base du cou qui se sont soldées par une ITT de deux jours.
Le témoignage de la mère de la victime est accablant pour le prévenu, l’ayant croisé lorsqu’elle est intervenue chez son fils pour mettre fin aux violences dont il s’était plaint auprès d’elle.
Violences qui ont contraint le jeune travailleur handicapé à quitter son logement dont la porte avait été forcée.
Le substitut du procureur de la République, Laetitia Cohade a estimé que de nombreux éléments relevés dans le dossier étaient à charge contre Imran dont il est reconnu qu’on l’appelle à Gien Bako ou Koba.
La relaxe plaidée par son avocat
Après avoir rappelé au tribunal que la victime « souffrait depuis les faits d’un traumatisme psychologique important », elle a requis 410 heures de travail d’intérêt général à effectuer sur une période de 18 mois et deux mois de prison en cas de non exécution du jugement.
Me Jérôme Berland a sollicité la relaxe pour son client se trouvant sous tutelle et souffrant d’une psychose importante. « Vous avez devant vous quelqu’un d’innocent », atil conclu en s’adressant à la présidente Patricia Garnier.
Elle ne l’a pas suivi dans ses arguments de défense en prononçant une peine de quatre mois de prison avec sursis à l’encontre de son client qui devra verser à sa victime 500 € en réparation à son préjudice moral.