Elle retrouve tous les membres de sa famille
Après plusieurs années de recherches généalogiques assidues, Nelly Rambaud est parvenue à retrouver plus de 600 personnes de sa famille, toutes domiciliées en Vendée, issues de la descendance de Jean Rambaud et de Jeanne Robin, mariés en 1723. Elle explique sa démarche au Journal du Pays Yonnais.
Le Journal du Pays Yonnais : Comment êtes-vous parvenue à retrouver 600 personnes de votre famille ?
Nelly Rambaud : Je suis passionnée de recherches généalogiques depuis que j’ai 13 ans. Il y a plusieurs années, j’ai eu à coeur de retrouver tous les membres de ma famille. Tout a commencé il y a 25 ans. J’avais organisé une première cousinade Rambaud à Belleville-sur-Vie et la famille Limouzin avait fait de même de son côté à Saint-Denis-laChevasse, mais je ne le savais pas. J’ai fait des recherches et j’ai découvert un lien de parenté entre la famille Rambaud et la famille Limouzin. Il y a deux ans, j’ai entrepris de consulter les archives départementales de la Vendée et j’ai réussi à retracer mon arbre généalogique depuis le mariage de Jean Rambaud et Jeanne Robin, en 1723. De 1780 à 1911, j’ai retrouvé la descendance Rambaud sur six générations.
J’ai poursuivi mes recherches et ai trouvé les frères et soeurs des grands-parents, les arrière- grands-parents avec les frères et soeurs issus des familles Brune- lière, Limouzin, Fournier, Auvi- net, Douillard, Guiochet, Martin, Grelaud et Sorin. Et bien sûr, je me suis déplacée, avec des photos des anciens, chez certaines personnes de référence qui connaissaient déjà leurs cousins proches… J’ai ainsi retrouvé la descendance des Rambaud sur dix générations. Toutes sont basées à Saint-Denis-la-Chevasse et les environs : Saligny, Dompierre, La Ferrière… Mon mari m’a aidée en fabriquant un arbre généalogique de 25 mètres de long, sur lequel j’ai placé les noms et les photographies de tous les membres de cette grande famille.
Quel était votre but ?
Je souhaitais rassembler toutes les personnes de ma famille pour les accueillir lors d’une journée conviviale. Pour moi, c’est très important de se retrouver en famille pour passer du temps ensemble, c’est une source de bonheur. J’ai adressé plus de 600 invitations. Pour la distribution des invitations, j’ai fait appel aux grands-parents, puis à certaines personnes, dont Régine et Gaby Thomas de La Copechagnière, Hubert et Jeanne Limouzin de La Rochesur-Yon, Monique Gobin de Vertou, Jacqueline Grelaud et Georges Eriteau… Peu de personnes nous ont claqué la porte au nez. Et finalement, nous étions 400 à nous retrouver dimanche 27 août dans la salle Ocarina. Chaque membre de la famille Rambaud est reparti avec un catalogue, fabriqué par mes soins, contenant les noms et les photographies des différents descendants de Jean Rambaud et de Jeanne Robin. Sur deux catalogues, je comptabilise 2 910 personnes vivantes.
« Tous ces cousins que je ne connaissais pas »
Quelle a été votre réaction en rencontrant cette grande famille de 400 personnes ?
J’ai ressenti une grande émotion en rencontrant tous ces cousins que je ne connaissais pas. Je suis très satisfaite, c’était une aventure humaine extraordinaire. J’ai relevé le défi. La généalogie est pour moi une thérapie, j’ai appris beaucoup des autres et sur moi et, au fil du temps, j’ai réussi à intéresser mes cousins à leur propre histoire. Le 27 août, je m’étais préparée à ses retrouvailles et j’étais très heureuse. J’ai essayé de gérer au mieux la journée, en demeurant disponible pour répondre aux questions que toutes les personnes présentes, dont certaines très intriguées, se posaient. Donner un peu de bonheur et réunir les familles est vraiment très important pour moi.
Allez-vous arrêter vos recherches à présent ?
Après avoir réussi à réunir plus de 400 personnes, je me suis dit qu’une étape était franchie, mais qu’il fallait continuer. Rien n’est gagné tant que le but n’est pas atteint. Le travail n’est pas terminé : rien n’est jamais fini en matière de généalogie.