J’ai conduit : Volvo V90, Kia Sportage
La quatrième génération du Sportage connaît un réel succès en France comme un peu partout en Europe. Il peut compter sur des arguments concrets et efficaces pour continuer de séduire (garantie de 7 ans ou 150 000 km, bon rapport équipement/prix, offre de motorisations cohérentes), même si son style à connotation haut de gamme explique en partie sa réussite. Pour résister à une concurrence terrible sur ce segment du crossover compact sur lequel le dernier 3008 de Peugeot a fait une percée fulgurante, Kia propose désormais le Sportage avec un moteur diesel de 141 ch couplé à une boîte automatique à 7 rapports de type double embrayage. Uniquement en version traction avant. L’époque où la marque coréenne était assimilée à du bas de gamme est désormais bien loin. Un intérieur soigné avec des plastiques moussés, un niveau d’équipement très complet, un confort de suspensions et un comportement routier très sain font du Sportage un SUV hautement recommandable. Avec ce moteur de 141 ch et cette boîte très douce, la conduite reste toujours plaisante même si le poids du véhicule interdit des performances de premier plan. Un peu bruyant et ne disposant pas d’une direction aussi précise que ses meilleurs concurrents, il est aussi plus gourmand qu’annoncé puisque nous avons relevé 7,5 l de moyenne. Son poids tractable de 1 600 kg est un atout pour les caravaniers qui apprécieront la souplesse du véhicule, l’agrément de vie à bord et son tarif, toujours très bien placé.