Thierry Besnier, un oeil sur la Rance
Autodidacte de la photo, le Pleurtuisien Thierry Besnier a fait carrière dans la presse. Son objectif toujours en main, il officie aujourd’hui sur les bords de Rance pour un groupe Facebook d’amoureux du fleuve.
Thierry Besnier a été pris par le virus de la photo à 16 ans. Fils d’ambulancier, c’est alors qu’il est brancardier sur le Tour de France que le déclic se produit. « Je suis tombé dedans. Je suis rentré dedans à fond. Je voulais faire cela et plus rien d’autre », se rappelle-t-il.
Photographe de presse
Moto, photo, presse, son destin prend alors naissance. Il travaille d’abord pour un « canard » tenu par une avocate et un maire : 91 Essonne. Ensuite, ce sera Le Républicain, Le Parisien : « J’entendais les sirènes, j’y allais ». Sa formation, Thierry Besnier l’a faite sur le terrain. Sport, politiques, faits-divers, certains de ses clichés font partie de la mémoire collective. Le photographe mène sa carrière avec passion jusqu’en 1992. Là, sa vie personnelle le conduit alors à Pleurtuit, où il crée son entreprise.
Impliqué dans le groupe La Rance
À la retraite depuis deux ans, Thierry Besnier officie désormais sur les bords de Rance pour le groupe Facebook La Rance. « L’un des administrateurs de la page, Laurent Adam, voyant que je faisais beaucoup de photos, m’a sollicité. » Armé de son objectif, il participe aux Vespérales à SaintMalo, le rendez-vous des voiliers et autres bateaux le mercredi soir dans la cité corsaire. À bord d’un canot pneumatique, il retrouve d’ailleurs une autre photographe bien connue des adeptes des belles photos sur les réseaux sociaux locaux : Lau Mao.
« Le virus est revenu tout de suite », confie le Pleurtuisien, très impliqué dans l’équipe active du groupe la Rance. Un groupe bien suivi, puisqu’il compte plus de 12 000 membres à ce jour. « Il y a des gens d’un peu partout. Ils aiment notre façon de faire. »
La Rance par coeur
« J’ai toujours un oeil ! », note ce photographe qui aime la Rance, agréable et paisible. Thierry la connaît d’ailleurs par coeur jusqu’à Dinan. « Tous les petits endroits… Je découvre encore des trucs. On trouve toujours quelque chose, à n’importe quelle heure, il suffit d’observer ». Couchers de soleil, vues imprenables, les amoureux comme lui ne se lassent pas… Et comme beaucoup, il a lui aussi un endroit préféré : « Saint-Suliac, la grève et la vue. »
Infos : groupe Facebook la Rance