Le Penthièvre

Les anciens de Zebda pour les 10 ans

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Samedi 23 septembre, le Grand Pré à Langueux lance sa saison culturelle. Une année particuliè­re pour la salle qui fête ses 10 ans d’existence.

C’était en 2007. Après quatre ans de préparatio­n, l’espace culturel du Grand Pré voyait le jour. Un « projet passionnan­t » pour le directeur Eric Meurou, toujours là et qui est fier de la nouvelle programmat­ion que son équipe va proposer jusqu’en mai prochain. « Chaque saison a son ADN. Là, l’idée est d’illustrer dix ans de travail en mettant en vanat ce que les artistes ont à nous dire, indépendam­ment du style. »

Cirque, théâtre, concert, tous les publics sont visés avec « avec un axe très fort sur l’enfance et la famille » . Parmi les noms qui vons se succéder, certains retiennent particuliè­rement l’atttention. Les frères de Zebda, Mouss et Hakim Amokrane, seront sur scène le 16 décembre avec le collefctif Motivés. Une première à Langueux et un choix qui s’inscrit dans l’idée de spectacles portant des messages sur la société.

Le retour des Ogres

Un anniversai­re, c’est aussi loccasion de revoir des têtes connues. Les Ogres de Barback seront ainsi de la fête le 14 avril aux côtés de Brotto Lopez. En 2014, c’est eux qui fêtaient leur 20 ans à Langueux, cette fois les rôles sont inversés pour le plus grand plaisir d’Eric Meurou : « Ils nous avaient dit qu’ils s’étaient sentis chez eux. Ce sera une soirée de partage et d’énergie. »

Bien sûr, d’autres grands moments sont à prévoir. L’imitateur local Laurent Chandemerl­e viendra le 5 mai. Le Grand Pré ouvrira aussi le festival pour jeune public, Rire en botté, organisé avec d’autres salles de la région, le 17 mars. Et c’est le 2 décembre, avec notamment une exposition phoo retraçant l’histoire du lieu et une boum hip hop, que la soirée anniversai­re est prévue. Les observateu­rs auront remarqué que l’affiche de cette nouvelle saison est la même que celle de 2007. A quelques détails près, le vert est plus présent et les fleurs ont poussé, comme un clin d’oeil à l’évolution de la salle qui a grandi avec le temps.

Au cours de cette décennie, elle en a vu passer des artistes. Comme pour toutes les salles, l’histoire du Gran Pré est faite de belles rencontres mais aussi de rendez-vous parfois manqués. Eric Meurou regrette ainsi de ne jamais avoir pu faire venir le chanteur Arno : « Ca aurait pu mais ça ne s’est pas fait. On s’est loupé de très peu, c’est dommage car l’un des chanteurs les plus émouvants » .

Cela n’enlève rien aux diffé- rents moments de bonheur qu’il a pu vivre comme lors du rappel de peter von Poehl qui l’a fait « frissonner » en 2014 ou ses discussion­s avec Paco Ibáñez : « On a refait le monde. Il m’a raconté comment il a été mis en joue par l’armée de franco et qu’il a continué de chanter » .

Des souvenirs marquants pour le directeur. Et une histoire qui va continuer de s’écrire au cours d’une année qui s’annonce riche culturelle­ment.

« Refait le monde avec Paco Ibáñez »

Yann Riou Ouverture de la saison du Grand Pré. Soul Béton, le 23 septembre à 10h30. Gratuit.

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