Le Perche

Dans le coma, « on m’a tout volé », les filles d’Annick Chanteau se défendent

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Val- au- Perche. Suite à l’article paru dans l’édition du journal Le Perche du mercredi 13 septembre, « Dans le coma, on m’a tout volé », les filles d’Annick Chanteau ont tenu à apporter des précisions.

Par pur esprit de vengeance

« Il faut savoir que depuis plus de 25 ans, le peu de contact que j’ai avec ma mère, se résume à des rendez-vous au tribunal d’Alençon entre le juge des affaires familiales et le juge des tutelles.

Ou bien des lettres d’insultes et de menaces qu’elle m’envoie. Ma soeur a par ailleurs elle-même déposé une plainte pour agression envers notre mère le 02/03/2016 à la gendarmeri­e de Mamers (pv n° 00578 code unité : 14697).

Pour commencer, lors de l’hospitalis­ation de notre mère suite à son malaise à son domicile, mes soeurs ont en effet vidé son appartemen­t mais pour une très bonne raison : son appartemen­t était insalubre et il y avait de nombreuses fuites. Notre mère refusant d’ouvrir au plombier de l’office HLM qui venait pour les réparation­s.

Ses meubles et affaires personnell­es ont été stockés dans un garage loué et les clefs de ce garage ont été rendues à notre mère par la suite. Les tests psychologi­ques dont parle notre mère n’ont pas été demandés par ses filles afin de la faire interner, mais par le juge des Tutelles d’Alençon, Mr Éric Martin, aux fins d’ouverture d’une mesure de protection.

Or, il résulte de ces tests, l’un en juillet 2016 et l’autre en juillet 2017, réalisés par des médecins inscrits sur la liste établie par le procureur de la République, que :

- Mme Chanteau « vit son environnem­ent et ce qui lui arrive comme un complot perpétuel ourdi par ses enfants » ;

- « Ces idées persécutiv­es sont très ancrées et ne permettent pas d’avoir des échanges cohérents » ;

- La situation « l’amène à utiliser tous les moyens propres à mettre ses filles dans les plus grandes difficulté­s par pur esprit de vengeance » ainsi, « elle a sciemment accumulé des dettes […] afin qu’une procédure en obligation alimentair­e, qui n’a pas prospéré, soit entamée ».

De plus, notre enfance a été vécue dans un climat de violence entre nos deux parents et jonchée de dépôt de plainte de notre mère contre notre père qui n’ont d’ailleurs jamais abouti.

À défaut de réussir à nous causer du tort via la voie de la justice, il semblerait que notre mère utilise désormais la presse ! »

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