André Maratrat élevé au rang de commandeur des Palmes Académiques
Survivant et dernier témoins des camps Nazi
André Maratrat est né le 25 juin 1924 à Paris, âgé de 96 ans vient d’être décoré dans l’ordre de commandeur des palmes académiques, un des derniers survivant et dernier témoins des camps nazi. A 18 ans il entre dans la résistance choisissant le combat contre les forces du nazisme, il en paiera le prix. Arrêté par les brigades antiterroristes et remis à la GESTAPO de sinistre mémoire, le 20 novembre 1943, le prix de sa vie ensuite lorsqu’il est torturé, acheminé comme tant d’autres, dans les ténèbres de ‘’ la nuit et brouillard ‘’ d’où nul n’est censé revenir. Interné au camp de Natzweiler-Struthof en Alsace puis à Allach,
Kommando du camp de Dachau dans l’antichambre de la mort, qui le fera douter de la nature humaine. Il portera un numéro d’identité, il n’était plus un homme, mais un numéro. Il connait l’isolement , les pertes de repères du temps, de retour à Paris le 27 mai 45 il retrouve ses parents, une autre vie commence. Il fait un choix, celui d’une entreprise nationale la compagnie d’assurance le Gan dans laquelle il accompli une brillante carrière.Un engagement significatif qui s’inscrit dans une entreprise issue du Conseil National de la Résistance.
Son devoir de mémoire va l’inciter à faire connaître ce qui s’est passé en 39/45,pour ceux qui ne sont pas revenus, pour les jeunes des écoles, des collèges, des lycées, des jeunes qui ne peuvent qu’être marqué au plus profond d’eux même. Il est accompagné de Mme Nicole Rey présidente de la fondation de la mémoire de la déportation qui précise ‘’ c’est un passeur de mémoire malgré son grand âge, la reconnaissance Nationale vous a valu de recevoir La légion d’Honneur, la médaille du Mérite, aujourd’hui le plus haut grade des palmes académiques. Il porte encore les stigmates des morsures de chiens policiers. André Maratrat conclura en rappelant ‘’ d’une main posée sur l’épaule de celui qui flanche ‘’...