Des espions non habilités au secret-défense
Plusieurs agents des services du renseignement intérieur, à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) et au Service central du renseignement territorial (ex-RG), viennent d’apprendre qu’ils ne seraient pas habilités secret-défense. Après six mois ou deux ans de service, ils présenteraient une « vulnérabilité ». Problème : durant ce laps de temps, ils ont eu à connaître des informations classifiées auxquelles seuls les fonctionnaires habilités ont accès, notamment en matière de terrorisme, de fichés S ou encore de cibles sur écoute. À la DGSI, seuls sont en fonction des agents habilités ; à la DRPP et au RT, les habilitations sont délivrées en cours de mission. Pourquoi le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police n’appliquent-ils pas les règles de la DGSI ?
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