Le Républicain (Lot-et-Garonne)
Le GAB s’endort sur ses lauriers
C’est durant les quinze premières minutes de jeu que les Marmandaises ont assis leur victoire en jouant juste et toujours dans le bon tempo. Les 25 minutes suivantes furent hélas de bien moindre acabit, de niveau pratiquement départemental à l’exception du quatuor JeanPierre – Lebeau – Lagardère et Arrizabalaga. Les autres jeunes joueuses eurent toutes les peines du monde à suivre leurs aînées. Elles enchaînèrent les mauvais choix, dans l’incapacité d’accélérer tout simplement.
Dès l’entame de la rencontre, on sent bien que les joueuses du tandem Prat – Beaudin, bien qu’à effectif réduit, sont venues pour faire un résultat. Etouffant toutes velléités bordelaises, les visiteuses mènent rapidement 2-10. Après deux tirs extérieurs dont un primé de Laura JeanPierre, elles accentuent leur avance pour mener 2-15 après 8 minutes de jeu. Marie Lebeau, grâce à sa défense impitoyable, intercepte le ballon obligeant Girard à commettre une faute antisportive. Avec déjà 17 unités d’avance, les gabistes peuvent voir venir.
Le jeu devient tout à coup plus brouillon. La « boîte » sur Laura Jean- Pierre oblige ses coéquipières à construire davantage. Pour autant, les Bor- delaises n’arrivent pas à inscrire le moindre petit point et restent scotchées à 2 unités. Les « bleu » ratent souvent le plus facile mais dominant au rebond avec Marie Lebeau ou Aude Arrizabalage, elles s’offrent des 2èmes intentions qu’elles convertissent (4-30 à la 15°). Les triples s’enchaînent pour les visiteuses face à une défense de zone immobile. Et puis, ….. tout à coup, c’est le trou. S’installant dans un faux rythme, moins présentes au rebond, elles laissent trop de latitudes à leurs hôtes qui leur passent un 6-0 (12-39 à la 20°).
Après la pause, les Mérignacaises infligent un 5-0 aux gabistes, ce qui fait un cumulé de 11-0. Les visiteuses déjouent, enchaînent les mauvais choix et leur jeu devient aléatoire et stérile. Elles n’ont pas inscrit le moindre point depuis 10 minutes, ce qui a le don de redonner de la confiance aux coéquipières de Cardona qui grignotent petit à petit leur retard (25-42 à la 28°). Il faut toute la roublardise de la capitaine Pauline Lagardère pour enfin percer le filet (32-46 à la 30°). Les transmissions ne sont pas propres, les tirs ouverts sont encore ratés. C’est encore Cap’s Pauline Lagardère qui sonne la révolte pour que la victoire (5640) n’ait pas le mauvais goût de changer de camp.