Cédric Caux : au club depuis 28 ans

Cédric Caux, 33 ans, est depuis 28 ans licencié au FC Neufchâtel. Joueur, puis adjoint et désormais entraîneur depuis 3 saisons, il vante les mérites d’un « club d’avenir ».

Le Réveil : Vous êtes au club depuis 28 ans, comment expliquez-vous cette fidélité ?

Cédric Caux : C’est le club de la ville où j’ai toujours habité. Ici, je me sens bien. C’est un club d’avenir.

Comment vit le club de l’intérieur ?

Il y a un bon état d’esprit depuis quelques saisons. L’entente est bonne entre les joueurs et les dirigeants.

Le rôle des femmes

Vous avez été adjoint pendant deux ans, vous êtes désormais entraîneur depuis 3 saisons, pensez-vous être le moteur de cette bonne ambiance ?

Je l’espère. J’en suis peut-être le détonateur. C’est le club qui m’a appris à avoir cet état d’esprit là. Mais c’est aussi la bonne ambiance qui règne dans le vestiaire et en dehors. C’est grâce aussi aux femmes des joueurs qui s’occupent d’organiser des soirées par exemple.

Y a-t-il une différence avec les autres clubs du secteur ?

Je sais qu’il y a un bon état d’esprit ailleurs. Je ne pense pas qu’il y ait de différences majeures. Aujourd’hui, à Neufchâtel, il y a moins de départs de joueurs. C’est certainement parce qu’ils se sentent bien ici. Ce que je prône, c’est de développer du jeu et que les joueurs prennent du plaisir. On a beaucoup de joueurs formés au club. J’ai été éducateur avec les moins de 15 ans. Aujourd’hui, quatre d’entre eux font partie de l’équipe 1re.

Quelle est votre façon de gérer l’effectif ?

Il y a une bonne ambiance entre les joueurs de l’équipe A et ceux de la réserve. Personne ne rechigne à aller en B. Je communique sur les choix que je fais. Mes choix peuvent être tactiques par rapport à l’adversaire. Tout le monde a sa chance. C’est aux joueurs de la saisir. Ce sont eux qui gagnent leur place.

La montée en R2 dans le viseur

Pourriez-vous un jour quitter ce club ou avezvous déjà envisagé de le faire ?

Je suis ambitieux et j’ai envie de faire franchir un palier à ce club. Je sais bien que je ne resterai pas entraîneur pendant 10 ans. Il faudra un jour savoir passer la main mais je ne suis pas forcément intéressé par d’autres clubs.

Vous aviez réussi une bonne 1re partie de saison l’an passé avant de connaître quelques

« Pas envie d’entraîner pendant 10 ans »

difficultés pour finalement finir 7e. Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle saison ?

Justement, par expérience du passé et notamment de la saison dernière, je ne veux pas trop m’avancer. J’ambitionne d’abord que nous réalisions une bonne première partie de saison. Il faudrait être dans le peloton de tête et voir s’il est possible de se renforcer à la trêve.

Avec l’ambition de monter en régional 2 ?

Neufchâtel n’est pas à sa place en R3. A court terme, j’aimerais que nous accédions à la R2 et de s’y installer.

Quel est votre favori pour cette saison ?

Tourville-sur-arques qui dispose dans son effectif de plusieurs joueurs ayant déjà évolué en CFA (national 2). Il faudra aussi compter sur Offranville.