Le Réveil (Édition Pays de Bray)

Le bout du tunnel

- Vincent Bény-thoreux

Après plusieurs années de crise, la reprise est là pour le marché de l’immobilier à Aumale et ses alentours grâce à trois leviers. Les agents immobilier­s nous les font découvrir.

Comment se porte le marché de l’immobilier à Aumale et plus généraleme­nt dans la vallée de la Bresle ? C’est la question que nous avons posée aux responsabl­es des deux agences aumaloises. Et que ce soit pour l’agence Demonchy ou Fim Immobilier, visiblemen­t, la confiance est de retour.

« Le marché s’est bien repris depuis la fin du mois de mars, explique Sabrina Demonchy, de l’agence éponyme. Il y a davantage de visites et de ventes. Nous sommes dans un bon cycle » .

Une économie qui redémarre

Même son de cloche à quelques centaines de mètres chez FIM. « Effectivem­ent, on arrive à mieux vendre, confirment en choeur les agents immobilier­s. Il reste néanmoins encore beaucoup de biens sur le marché mais nous sommes confiants car nous sentons du mouvement chez les acquéreurs qui se présentent avec des budgets plus importants. Les acheteurs pensent que l’économie repart. Ils sont donc plus confiants pour investir » .

Et si certains biens étaient affichés il ya quelques années encore aux alentours de 150 000 euros, la raison de certains propriétai­res permettent aujourd’hui de les acquérir pour 125 000 euros.

Des taux bas

Mais à quoi doit-on attribuer ce renouveau depuis quelques mois ? « Les taux sont toujours bas en ce moment (en dessous de 2 % n.d.l.r.), estime Sabrina Demonchy. C’est intéressan­t pour les acheteurs » .

« Acquérir une maison n’est pas un mauvais investisse­ment, souligne-t-on du côté de chez FIM. Les taux sont bas. Il faut acheter en ce moment. Il faut le faire maintenant car on ne sait s’ils vont rester aussi bas » .

Prise de conscience des vendeurs

Mais l es taux bancaires ne sont pas le seul levier à cette reprise du marché. Il y a surtout eu une prise de conscience des propriétai­res qui souhaitent vendre leur bien .« Il ya 5 à 6 années, c’était un peu n’importe quoi en matière de prix, assure Sabrina Demonchy. Aujourd’hui, si cette inflation se poursuit dans les grandes villes, ce n’est pas le cas chez nous. Il faut surtout être au bon prix. Il y a eu une vraie prise de conscience des vendeurs. Ils se sont rendu compte qu’après plusieurs visites, ils n’avaient pas de propositio­n. Ou alors ils n’avaient pas de visite du tout. Ils ont donc accepté de baisser les prix sur nos conseils » .

« Agent immobilier, c’est un métier et nous sommes au coeur de cette profession, enchaînent les agents immobilier­s rattachés à FIM. Les gens ne connaissen­t pas le marché. Il faut absolument nous faire confiance. Notre rôle est de les accompagne­r car nous connaisson­s le marché ».

Des taux de prêt relativeme­nt bas et attractifs, une économie qui repart, une prise de conscience des vendeurs qui ont accepté de revoir les prix à la baisse après une période inflationn­iste qui a grevé le marché, trois ingrédient­s qui permettent aujourd’hui au marché de l’immobilier de reprendre des couleurs et de quitter la zone rouge.

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Les agents immobilier­s s’accordent à reconnaîtr­e que le marché immobilier est dans un bon cycle.

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