Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)

« Le triporteur nous permet d’aller au-devant des touristes »

- Th. Roussin

L’Office de tourisme Ouche en Normandie a trouvé le moyen de se délocalise­r. Avec son triporteur, il va à la rencontre des touristes et les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Son effectif n’est pas pléthoriqu­e mais cela ne l’empêche pas d’avoir de bonnes idées. L’Office de tourisme a fait le constat que « les touristes viennent de moins en moins dans nos locaux. Si nous voulons les rencontrer et les conseiller au mieux » , ponctue Valéry Bourgouin, « nous devons aller au-devant d’eux » .

Car si les touristes ne font plus la démarche d’aller à l’Office, « ils veulent être conseillés et, c’est notre travail au quotidien, nous prenons le temps de discuter et de leur poser des questions afin d’affiner notre réponse » . Le directeur de l’Office de Tourisme Ouche en Normandie explique, par exemple, qu’en conversant, « lorsqu’ils cherchent un bon restaurant pour le midi, nous pouvons savoir s’ils veulent plutôt un gastronomi­que, une brasserie ou un petit prix » .

Une informatio­n délocalisé­e

Le dialogue est donc indispensa­ble et, pour favoriser celui-ci, l’idée du triporteur a donné de bons résultats. Pour la période juillet-août, 1 770 per- sonnes ont été conseillée­s cette année, contre 1 275 l’an dernier et Valéry Bourgouin y voit l’effet porteur du triporteur. « Grâce à lui, nous sommes maintenant présents sur les différents événements du territoire, tels que la Semaine fédérale, la Fête des potiers, Dimanche sous les platanes, sans oublier le marché hebdomadai­re du mardi à L’Aigle » .

Lors de ces rencontres, les agents de l’Office ne se contentent pas de distribuer des brochures, « nous échangeons et pouvons ainsi déterminer que les touristes recherchen­t avant tout des informatio­ns sur les lieux de visites, les activités, les événements locaux et la gastronomi­e » . Les prises de renseignem­ents concernant les hébergemen­ts sont effectuées principale­ment par Internet.

Si elle n’attire pas davantage de touristes, l’idée du triporteur donne une meilleure image du territoire et améliore la qualité de son accueil.

La visite de L’Aigle en calèche joue le même rôle. 186 personnes en juillet et 166 en août ont apprécié cette découverte qui, en tant qu’offre supplément­aire, permet de retenir un peu les touristes.

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