La chapelle St-Eutrope retrouve sa beauté
Après avoir été vandalisée en 2013, le conseil municipal avait pris la décision de restaurer la chapelle Saint-Eutrope. L’inauguration, vendredi 15 septembre, a réuni tous ceux qui y ont participé, après deux années de travaux, tous des passionnés de patrimoine ancien. La chapelle est située à l’ancien croisement des chemins qui conduisaient de Sainte Suzanne à Chammes et au village de la Rivière avant la création de la route actuelle.
48 000 €
Le maire Jean-Pierre Morteveille, avec à ses côtes Vincent Houllière, président des Amis des Sainte Suzanne, de nombreuses personnalités du Département et de la communauté de communes des Coêvrons, a reçu une cinquantaine de personnes à cette occasion. La restauration vient de se terminer.
Le coût des travaux -48 000 €a été cofinancé à 11 % par l’État (Direction régionale des affaires culturelles), à 18 % par la commune, par des dons privés à hauteur de 27 % et par le Département pour 44 %. JeanPierre Morteveille, à l’intention de Vincent Houllière, s’est ainsi exprimé : « Je tiens tout particulièrement à te remercier pour ton investissement personnel dans ce chantier qui te tenait à coeur. Il est vrai que ta famille au XVIIIe siècle s’était déjà particulièrement impliquée pour cette chapelle et que tes ancêtres seraient sûrement fiers aujourd’hui pour ce que tu as fait pour elle ».
Des découvertes intéressantes ont été faites au cours des travaux : une croix incrustée dans le mur nord, datée de 1747, sculptée sur ses quatre faces, ramenée de l’extérieur dans la chapelle au vu de son état ; une statuette de la vierge à l’enfant en poterie de Malicorne, ou plus exactement de Neuvillette-en-Charnie de l’atelier déporté, à 11 km de Sainte Suzanne ; deux niches situées de chaque côté de la croix. Elles étaient destinées à recevoir des cierges.
L’origine de la construction de la chapelle Saint-Eutrope est bien identifiée par une légende. « Un couple privé de postérité fit voeu de bâtir une chapelle si Dieu lui donnait des enfants. La prière fut entendue et, peu de temps après, un fils arriva » D’où les offrandes de couronnes de mariées sous globes, jusqu’aux XIXe et XXe siècles.