L'Express (France) - Immobilier

PLUS ABORDABLES

ASNIÈRES-SUR-SEINE, COURBEVOIE, COLOMBES

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Situées à quelques minutes en train de Nanterre et de La Défense, les communes résidentie­lles de Courbevoie, Asnières- surSeine et Colombes comptent parmi les moins chères des Hauts-de-seine, les tarifs moyens de l’ancien en bon état y dépassant rarement 5000 € le mètre carré. C’est pourquoi elles peuvent constituer un marché de report intéressan­t pour les familles francilien­nes. Asnières est desservie par le métro et le tramway, et reliée par le train à la gare SaintLazar­e. De nombreux programmes neufs, dont certains à TVA réduite, sor- tent du sol dans les Hauts d’asnières, près de la station de métro Les Courtilles et du stade Pierre-de- Coubertin, ainsi que dans le nouveau quartier des Bords- de-seine, autour de l’ancienne halle. « Tous les grands promoteurs y sont présents », précise Laurent Douillet, directeur commercial chez Vinci Immobilier.

A titre d’exemple, le programme Metron’home propose des 3-pièces de 65 m2 autour de 5600 € le mètre carré et des 5-pièces de 88 m2 à un peu moins de 5 700 € le mètre carré. « Les prix des biens anciens haut de gamme situés près de la gare peuvent aller jusqu’à 7000 € le mètre carré », indique néanmoins Olivier Bracke, fondateur de Bracke Immobilier et membre du réseau Les Agences réunies.

On constate le même niveau de prix à Courbevoie, notamment dans les immeubles récents du Faubourg- de-l’arche, un quartier proche de Ladéfense. Avis aux primo-accédants et aux familles disposant d’un budget limité : les moyennes tarifaires des appartemen­ts à rafraîchir situés aux premiers étages des grands ensembles semi-récents du quartier Charras, aux charges élevées, démarrent à moins de 4000 €.

A Colombes, la fourchette des tarifs est plus large. « Les moyennes démarrent aux alentours de 2500 € le mètre carré vers la gare du Stade et culminent à 6 500 € le mètre carré dans le très prisé quartier des Vallées », indique-t-on chez Orpi. En centre-ville, près du square Edgar- Quinet, au troisième étage d’un immeuble de 1924 dépourvu d’ascenseur, un investisse­ur vient de s’offrir un 3-pièces de 48 m2 équipé de double vitrage et disposant d’une vue dégagée pour 176400 € (3 675 € le mètre carré). Plus au nord, vers l’avenue de l’europe, une profession libérale a eu le coup de coeur pour une maison des années 1930, joliment rénovée, d’une surface de 148m2, comprenant 3 chambres, des combles aménagés et un stationnem­ent à l’extérieur. Montant de la transactio­n : 580000 € (3 918 € le mètre carré).

5 000 €/ m2 C’est le prix moyen constaté dans les trois communes, soit un marché de report attrayant.

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