L'Express (France) - Immobilier
POUR LES FAMILLES ET LES PETITS BUDGETS
OUEST
Longtemps assoupi, le marché immobilier de l’ouest montpelliérain « a retrouvé de la vigueur », se réjouit Olivier Morgant, de l’agence Laforêt Comédie. Les quartiers Gambetta, Figuerolles et Clemenceau, qui jouxtent le centre-ville, sont les plus demandés. Ils restent abordables, les prix moyens dans l’ancien en bon état oscillant autour de 2800 € le mètre carré. Au sud du cours Gambetta, dans un immeuble de standing, un couple a investi 317000 € dans l’achat d’un T4 de 116 m2 refait à neuf (2732 € le mètre carré). « Récemment piétonnisé, doté du tramway et d’un parking, le cours Gambetta lui-même a énormément gagné en attractivité », indique Franck Lévêque, conseiller immobilier pour Capifrance. De façon générale, les biens situés à proximité des stations de tram sont particulièrement convoités. Rue Saint- Claude, à deux pas de la station Saint-denis, un 3-pièces en rez-dechaussée, d’une surface de 70 m2, avec une jolie cour de 15 m2, a, par exemple, changé de mains pour 210000 € (3000 € le mètre carré). A quelques pas de là, rue Enclos-fernand, une maison de 240 m2 (F5/F6) avec un garage et un jardin de 70 m2 a séduit une famille qui voulait se rapprocher des commodités. Montant de la transaction : 635000 €.
Interrogés sur la plus ou moins grande attractivité de Figuerolles, les agents immobiliers sont partagés. Les uns y voient « un nouveau quartier bobo à la mode ». Les autres un « secteur en perte de vitesse » depuis que s’y multiplieraient les incivilités ! Pour l’heure, la demande reste soutenue, car les prix y sont attractifs. A quelques mètres de la station PlanCabanes, au troisième étage d’une résidence des années 1960 sans ascenseur, un studio de 29m2 à rénover a trouvé rapidement preneur à 65000 € (2241 € le mètre carré). Plus à l’ouest, la champêtre Chamberte attire les familles et les seniors à la recherche de calme et de verdure. Non desservi par le tramway, ce quartier résidentiel offre de belles opportunités d’achat. Rue Jean-bimar, cette villa F4 de 1986, d’une surface de 90m2 avec un garage et un terrain de 150m2, a fait le bonheur d’une famille pour seulement 238000 € (2644 € le mètre carré).
Plus au nord, le quartier des Cévennes « présente un bâti hétérogène », note Valérie Guitton, responsable transaction de l’agence Guy Hoquet Montpellier Nord. Si les prix moyens de certaines copropriétés bien entretenues peuvent monter jusqu’à 3000 € le mètre carré, les appartements des immeubles collectifs des années 1960 et 1970 peinent à trouver preneur à plus de 1000 € le mètre carré. Avenue de Miravas, dans une résidence de bonne facture, un 2-pièces de 44 m2 en parfait état et avec un garage s’est tout de même vendu pour 85000 € (1931 € le mètre carré). Dans la résidence avec gardien Le Caroubier, non loin de la station de tramway Les Tonnelles, un 107-m2 est resté un an à la vente avant de trouver un acquéreur à 155000 € (1448 € le mètre carré).
2800 € Le prix moyen du mètre carré dans l’ancien à proximité du centre-ville.