C’EST LE MOMENT D’ACHETER !

EST INTRA-MUROS : RUE BANASTERIE, PLACE SAINT-DIDIER, RUE SAINTE-CATHERINE

Les habitations situées à l’est des rues de la République et de la Banasterie sont en principe moins chères que celles de l’ouest, à l’exception notable des abords du palais des Papes, dont les tarifs n’ont rien à envier à ceux du quartier de la Balance. « Riches en maisons et hôtels particuliers des XVIIE et XVIIIE siècles, les alentours de la place Saint-didier, de la rue de la Bonneterie et de la rue des Teinturiers sont également recherchés », ajoute Frédéric Férigoule, de l’agence du Centre. Nous ne saurions trop conseiller aux amateurs de vieilles pierres de prospecter du côté de la place Saint-didier et ses rues adjacentes, qui font actuellement l’objet de rénovations destinées à les rendre piétonnes. « Effrayés par cette phase inévitable de travaux, les candidats à l’achat ne se bousculent pas et les prix deviennent attractifs, notamment le long de la rue du Roi-rené », souffle un agent immobilier. Près de la place Saint-didier, un T3 de 81-m2 présenté dans un état impeccable n’a, par exemple, trouvé preneur qu’à 184000€, soit 12000€ de moins de ce qui était réclamé au départ (2271 € le mètre carré).

Plus au nord, rue Sainte- Catherine, à un jet de pierre du palais des Papes et au rez-de-chaussée d’un bel immeuble en pierre, un T3 de 72 m2, entièrement rénové en 2016, s’est échangé pour la coquette somme de 290000 € (4027 € le mètre carré). Doté de belles prestations (cuisine équipée, double vitrage, parquet au sol, etc.), le bien disposait, en outre, d’une cour close de murs de 37 m2. Place des Carmes, un 2-pièces de 48m2 avec vue sur le palais des Papes a trouvé preneur à 190000 € (3958 € le mètre carré). Rue Banasterie, c’est une maison entièrement rénovée, d’une surface de 205 m2 sur deux niveaux, avec un studio indépendant, qui a trouvé preneur à… 750000 €. Le bien, exceptionnel, possédait une terrasse jouissant d’une vue latérale sur le palais des Papes. Place Pie, à deux pas des Halles, au rez- de- chaussée d’un vieil immeuble en pierre, un 2-pièces de 40 m2 à retaper entièrement a fait le bonheur d’un investisseur locatif pour 75000 € (1 875 € le mètre carré). Rares à la vente, les places de parking s’arrachent, quant à elles, à des prix élevés. Rue Saluces, à un jet de pierre de la rue Sainte- Catherine, trois garages fermés sont partis en deux jours à… 33000 € pièce!

« Proches des campus universitaires, les petites surfaces de l’est intra-muros continuent de se négocier à des prix élevés », note Zohra Boumaza, de Mazagrand Immobilier. Place de la Principale, vers la rue du Vieux-sextier, à dix minutes à pied de l’université d’avignon, un studio de 31 m2 en bon état, avec mezzanine et parquet massif, a été acheté 79500 € par des parents d’étudiants (2564 € le mètre carré). Place Louis-pasteur, plus proche du campus, deux studios de 25m2 en état correct situés dans le même immeuble en pierre ont atteint respectivement 65000 et 70000 € (2600 et 2800 € le mètre carré). A l’extrême sud- est de l’intra-muros, rue des Remparts Saint-michel, au quatrième et dernier étage d’une résidence sécurisée de 2001, un 90-m2 doté d’un grand balcon exposé au sud, avec une cuisine équipée, un grand séjour, 2 chambres et un garage fermé a fait le bonheur d’un couple d’actifs pour 300000 € (3 333 € le mètre carré).