L'Express (France) - Immobilier

BON MARCHÉ

CAEN RIVE DROITE

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Avis aux primo-accédants et aux familles au budget serré : « La rive droite caennaise est beaucoup moins chère que la rive gauche », assure Romain Maupas, associé à l’agence Pôle immobilier. Ici aussi le marché a repris des couleurs : « Le stock de maisons des années 1930 à la vente est en train de fondre », prévient Pascal Blot, de l’agence Orpi. « Elles se négocient entre 250000 et 300000 € », évalue de son côté Eric Chantrait, de l’agence du Théâtre. Dans le paisible quartier des Fleurs, une maison à rafraîchir, de 120m2, avec 4 chambres et un jardinet de 250 m2, est récemment partie à 250000 €. Rue de Branville, au coeur du quartier prisé de Vaucelles – appelé naguère le « petit Montmartre » pour son esprit village et ses ruelles pittoresqu­es –, une maison en bon état de même surface a trouvé preneur à 297500 € deux mois seulement après sa mise en vente. Le long de la très passagère rue de Falaise, cette maison des années 1930 en état moyen de 115m2 habitables, avec 5 chambres et 300m2 de terrain, est partie, elle, au tarif raisonnabl­e de 216000 €. Les amateurs de constructi­ons récentes visiteront avec profit les communes environnan­tes. A Giberville, un village à l’est du boulevard périphériq­ue, une famille a jeté son dévolu sur une villa de lotissemen­t de 2007 agrémentée d’un jardin de 600 m2. Partie à 280000 € une semaine après sa mise sur le marché, elle comprenait 7 pièces pour une surface totale de 240 m2. « A Caen, le même produit aurait atteint, voire dépassé, les 350000€ », estime l’agent chargé de la transactio­n. A Ifs, au sud de l’agglomérat­ion, une maison de lotissemen­t de 110 m2, en bon état, avec 500 m2 de terrain, a été achetée 240000 €. « Moins demandés, les biens à proximité immédiate de la gare se vendent à des tarifs attractifs », indique Christophe Bertin, directeur de deux agences du même nom. Au deuxième étage d’une résidence des années 1970 située le long de la très passante rue d’auge, un T3 de 72m2 à la décoration à refaire et aux charges élevées (240 € par mois) est resté six mois en vente avant de trouver preneur à… 72500 €! Rue de Falaise, dans un ensemble de la même époque, un T4 de 70 m2 nécessitan­t 30000 € de travaux de réfection, mais disposant d’un balcon et d’une vue dégagée sur un jardin, a été acheté 100000 € (1430 € le mètre carré).

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