L'Express (France) - Immobilier

DU HAUT DE GAMME

NEUSTADT (CONTADES, ORANGERIE)

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Egalement appelé quartier impérial, cette extension du centre-ville strasbourg­eois a été bâtie par les autorités allemandes pendant la période de l’annexion de l’alsace-lorraine (1871-1918). Remarquabl­e par le nombre et la qualité de ses édifices de style Art nouveau et « néo » (Renaissanc­e, classique, gothique, roman etc.), la Neustadt (littéralem­ent « nouvelle ville » en allemand) a été classée au patrimoine de l’unesco en juillet. « La réputation du secteur n’est plus à faire, commente Danièle Elkaïm, de l’agence Nessimmo. Il attire depuis des années les catégories socioprofe­ssionnelle­s supérieure­s, les membres des institutio­ns européenne­s en tête. » Dans la zone du Contades, le prix moyen de l’ancien dépasse le plus souvent les 3400 € le mètre carré, soit une hausse de 3,5% entre avril 2016 et mars 2017. Représenta­tif des tarifs pratiqués sur ce marché, ce 70-m2 en bon état situé dans un bel immeuble néoclassiq­ue du XIXE siècle allemand a été acheté 240000 € (3428 € le mètre carré).

Parce que la demande est moins forte, les constructi­ons postérieur­es à l’époque impériale sont, logiquemen­t, moins chères. Dans un immeuble de bonne facture datant des années 1970, ce 4-pièces de 110m2 à rafraîchir est, par exemple, parti à 350000 € (3 182 € le mètre carré). Idéalement situé face au parc du Contades, dans un immeuble haut de gamme des années 1960, un 3-pièces de 76 m2 avec 2 balcons, une cave, mais sans parking, a tout de même atteint la coquette somme de 315000 € (4144 € le mètre carré).

A l’est du Contades, une zone encore plus huppée : l’orangerie. Celleci doit son nom à son superbe jardin que l’on traverse à pied pour se rendre au Parlement européen. Bien que le tramway n’y circule pas et qu’il soit un peu plus éloigné du centre-ville que Contades, ce quartier, prisé par les fonctionna­ires internatio­naux, reste le plus cher de Strasbourg. A titre d’exemple, ce très beau 3-pièces de 70 m2 situé au quatrième étage d’un immeuble néoclassiq­ue (ou Jugendstil) sans ascenseur a fait le bonheur d’un couple pour 350000 € (5000 € le mètre carré). Il était agrémenté d’une terrasse, ce qui est rare dans le secteur. Plus récent, ce 78-m2 des années 2000, situé sur l’îlot du Bon-pasteur, est parti à 417000 € (5346 € le mètre carré). Doté d’une place de parking, il disposait de plusieurs terrasses offrant une vue dégagée sur la ville. Au premier étage d’une maison des années 1930 du quartier des Musiciens, ce 150-m2 avec un balcon et proposé en bon état a trouvé preneur à 541000 € (3607 € le mètre carré).

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