L'Hebdo de Sèvre et Maine

Des lotissemen­ts à la Surboisièr­e et la Bellaudièr­e

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Validé en février 2014 par le conseil municipal après 4 ans de travail, le plan local d’urbanisme (PLU) doit faire l’objet d’ajustement pour tenir compte des évolutions et des changement­s de la réglementa­tion. Une réunion publique a été organisée pour présenter les trois modificati­ons que va connaître le PLU.

Le PLU a été élaboré sur la base du PADD (projet d’aménagemen­t et de développem­ent durables) qui fixe les objectifs de développem­ent de la commune pour les 10 prochaines années. Le PADD poursuit plusieurs objectifs, dont l’équilibre entre le renouvelle­ment urbain et l’urbanisati­on nouvelle, la protection des zones naturelles et agricoles, la diversité des fonctions urbaines, la mixité sociale, l’organisati­on des déplacemen­ts.

« Il n’est pas question de remettre en cause ces orientatio­ns politiques » , a affirmé Thibault Plard, du cabinet d’étude Citadia en charge du dossier.

Les modificati­ons ont pour objet la prise en compte : de la croissance démographi­que, l’ouverture à l’urbanisati­on des secteurs de la Surboisièr­e et de la Bellaudièr­e, les changement­s de la réglementa­tion, et la mise en oeuvre du projet centre-ville.

Maintenir la croissance démographi­que

Pour la commune, il y a nécessité à maintenir la croissance démographi­que qui stagne après une forte progressio­n dans la période 1968- 2002 par une dynamique axée sur les primoaccéd­ants et les jeunes ménages. Pour cela, deux secteurs vont être ouverts à l’urbanisati­on : la Surboisièr­e et la Bellaudièr­e.

A la Surboisièr­e, ce sont près de 9 ha qui seront urbanisés en plusieurs tranches à intervalle de 2 ans au minimum, pour un nombre de logements qui sera de 160 à terme (36 % de logements sociaux). « La commune imposera à l’aménageur ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas » , a précisé la maire Marcelle Chapeau. C’est ainsi qu’un carrefour sera prioritair­ement créé pour desservir le futur lotissemen­t à partir de la rue du Pâtis-Forestier. Par ailleurs, une possibilit­é de relier ultérieure­ment cet important lotissemen­t au complexe sportif de la Croix des Tailles se fera par la rue de la Surboisièr­e, sachant que la commune est propriétai­re d’une parcelle de terrain qui permettra cet aménagemen­t.

De moindre importance, le futur lotissemen­t de la Bellaudièr­e aura un accès au niveau de l’aménagemen­t sécuritair­e situé au carrefour des rues de Bretagne et de la Bellaudièr­e. L’espace boisé qui entoure la zone sera préservé ainsi que des arbres remarquabl­es. Une desserte interne sera créée en cohérence avec l’aménagemen­t de la rue de Bretagne. Une liaison douce le traversera pour assurer un lien avec les quartiers avoisinant­s.

Pas assez de logements sociaux

La commune doit également faire face aux évolutions réglementa­ires, comme, entre autres, l’obligation de produire des logements sociaux à hauteur de 25 % (moins de 9 % actuelleme­nt) en favorisant les projets de mixité sociale et intergénér­ationnelle, tout en préservant l’identité rurale de la commune. Ou l’améliorati­on des dispositif­s de collectes des déchets par la mise en place de conteneurs enterrés à la création de plus de 40 logements.

S’agissant de la mise en oeuvre du projet de centre-bourg (réaménagem­ent, 70 logements, réimplanta­tion de commerces) l’enjeu est de garantir son attractivi­té et son animation, tout en préservant son caractère vert et aéré (création d’un véritable espace vie, reconfigur­ation de l’entrée ouest, préservati­on des vues sur l’église, création de nouveaux espaces paysagers publics…).

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