PÉNÉLOPE, L’ANTI BLING-BLING
Jeudi 17 novembre, Pénélope Fillon ignore les berlines noires garées devant la Maison de l’Amérique latine où elle vient d’apporter son soutien au comité des Femmes pour Fillon. D’un pas décidé, elle marche, seule, boulevard Saint-Germain, pour rejoindre le QG de campagne de son mari, trois cents mètres plus loin. Ce matin-là, Pénélope-la-Discrète a accepté de sortir quelques minutes de sa réserve habituelle : quelques mots simples parce que « c’est la première fois que François est candidat à la présidentielle » et quelques photos pour immortaliser le moment. Née Clarke, cette Galloise n’aime rien tant que rester dans leur maison de la Sarthe et s’occuper de ses chevaux. Mais il faut bien sacrifier à la politique : dans quelques mois, elle pourrait être la première dame de France. L’entrée en scène de son épouse, à trois jours du premier tour de la primaire de la droite, disait assez à quel point l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy anticipait sa possible victoire dimanche 20 novembre.