84 candidats pour cinq places
Douze listes, 84 candidats, dont 24 suppléants, pour cinq places. Dimanche 24 septembre, les quelque 2 300 grands électeurs valdoisiens dervont choisir les cinq sénateurs, estampillés 95, qui siègeront au palais du Luxembourg.
84 candidats
Convoités les cinq sièges de la Haute Assemblée ? C’est le moins que l’on puisse dire. Entre ceux qui sont investis officiellement par leurs écuries, les recalés et les déçus, il y a le choix. Le risque ? Un éparpillement des voix. Même si certains sont confiants mettant en avant leur proximité avec les élus de terrain et leur expérience d’élus locaux, d’autres lorgnent le renouvellement, voire le dégagisme. Quels que soient les résultats au soir du 24 septembre, il y aura du changement dans le Vald’Oise. En effet, trois des cinq sénateurs sortants ont décidé de ne pas repartir dans la bataille (Francis Delattre, Hugues Portelli et Robert Hue). Une quatrième, la socialiste Dominique Gillot, a baissé pavillon lors de la bataille à l’investiture? Seul Alain Richard, sénateur Ps sortant, repart dans la bataille. Mais cette fois sous la banière La République en Marche.
En tout état de cause, la droite comme la gauche ne partent pas en rangs serrés. Les candidats investis par leurs partis le regrettent. Pas une surprise. Quatre listes ont le coeur qui penche à droite, cinq à gauche. Souvent décriées, notamment pour son mode de scrutin au suffrage indirect, les Sénatoriales aiguisent les appétits. Un euphémisme dans le Val-d’Oise.