Maisons de naissance: ça vous dit d’y accoucher?
Depuis début 2016,
les maisons de naissance – au nombre de 9 – sont à l’essai en France et ce, pour une durée de cinq ans. Fin 2021, on saura donc si l’expérience a été concluante et si elle se généralisera. On croise les doigts !
sont indépendantes des hôpitaux et gérées par des sages-femmes libérales. L’accompagnement global, au coeur du projet, fait toute la différence avec les maternités. Une même sage-femme suit
Les maisons de naissance
le couple depuis la grossesse, pendant l’accouchement et jusqu’aux suites de couches. Il n’y a pas d’intervention médicale (péridurale, monitoring, etc.) mais la surveillance humaine est continue. Le décret autorisant leur fonctionnement stipule qu’elles doivent être situées près d’un plateau technique, dans le même bâtiment ou dans un lieu attenant à une maternité, directement accessible et rapidement en cas d’urgence.
Elles ne sont pas accessibles à toutes les futures mères:
seules les grossesses physiologiques qui se déroulent sans accrocs y ont accès. Des études anglaises et suisses ont montré leurs bonnes performances pour les naissances à bas risque. Sont donc exclues les femmes ayant déjà eu une césarienne, celles qui attendent des jumeaux, qui souffrent d’un diabète préexistant à la grossesse ou traité avec de l’insuline, etc.