BRUTS ROSÉS
Longtemps boudés par les amateurs, ces vins souvent nés de l’assemblage de blancs et de rouges, une exception purement champenoise, ont le vent en poupe. Selon leur plus ou moins grande vinosité, ils se révèlent impeccables de l’apéritif au dessert. Magique sur le homard comme sur les fraises. 1. Moët & Chandon Grand Vintage Rosé 2012
Le chef de caves Benoît Gouez parle de «nuances coralliennes» en évoquant ce 74e millésime du rosé de la grande maison d’Épernay, depuis 1842. Bien vu. Ce vin est un océan de saveurs gourmandes (orange sanguine, griotte, rhubarbe, fraise…) dans lequel plongent les papilles. 57€.
2. Joseph Perrier Esprit de Victoria Rosé 2010
Complexe et fine, lovée dans sa bouteille originale, réplique d’un flacon du Second Empire à fond plat, la dernière cuvée de cette discrète maison de Châlons-en-Champagne distille de jolis arômes de fruits rouges (fraise des bois, cerise), de kirsch et d’agrumes confits. 75 €.
3. Dom Ruinart Rosé 2007
La cuvée de prestige de la plus ancienne maison de champagne couronne les meilleures vendanges du millésime. Dans sa robe presque cuivrée, elle livre des notes de torréfaction, de cacao et d’agrumes mûrs (orange, mandarine, kumquat).
Un profil séveux soutenu par une belle fraîcheur en final. 270 €.
4. Henriot Rosé 2012
Ce rosé millésimé conjugue de beaux arômes de fruits rouges mûrs avec l’élégance du chardonnay, dans une année de faibles rendements à l’équilibre rare. Sa nuance corail soutient des notes de fraises gariguette, et sa longue bouche des nuances crémeuses. 77,50 €.
5. Marie Tassin Provocation Rosée
Loin de la mode des rosés pâlichons, cette vigneronne passionnée de la Côte des Bar propose un gourmand rosé de macération, 100 % pinot noir, à la couleur cerise soutenue. Un vrai régal de fruits croquants : cassis, framboise, griotte, groseille… Difficile de résister à la provocation ! 25 €.