2. La maison passive

Comme son nom l’indique, un logement passif ne va pas ou très peu consommer d’énergie – moins de 15 kWh par m2 et par année de chauffage – grâce à une construction basée sur les principes du bioclimatisme. «Passif rime avec bioclimatisme car les apports solaires constituent sa première source de chaleur, souligne l’architecte Vincent Dessine. Par ailleurs, les températures y sont très homogènes et stables, grâce à une très bonne isolation, une réduction des ponts thermiques et une parfaite étanchéité à l’air. » Autre caractéristique de la maison passive: l’absence de paroi froide grâce au triple vitrage des menuiseries extérieures. Résultat, une consommation énergique inférieure de 50 % aux exigences de la réglementation thermique actuellement en vigueur dans le neuf, également appelée RT2012 (lire page suivante).

« L’ossature bois, par son pouvoir d’isolation

trois fois supérieur à une maison traditionnelle, est tout à fait adaptée aux maisons à énergie positive. »

Thomas de Charentenay, directeur commercial du réseau Natilia.

Fer de lance. Première maison certifiée passive de France, cette résidence se distingue autant par ses innovations thermiques que par son architecture entièrement habillée de bambou, qui réinterprète le toit à deux pans de rigueur dans la région. Bambou House, Karawitz.

Sans compromis. Inspirée des micro-architectures tokyoïtes, cette maison en bois, dressée sur un terrain de 400 m2 en plein coeur des Yvelines, prouve qu’il est possible de construire en passif, même dans un environnement cloisonné. Maison Lenté, Karawitz.