Maison Côté Sud

DODÉCANÈSE DES ÎLES AUX TRÉSORS

Sauvage ou sophistiqu­ée, verte ou marine, chacune des douze îles de l’archipel du Dodécanèse constitue un petit monde, et tous les assortimen­ts sont gagnants. Notre mezze idéal ? Après Symi la belle, faire une pause à Kos, avant de rebondir vers Nisyros,

- R E P ORTA GE sixquatred­eux

Rhodes est la porte d’entrée du Dodécanèse, et un joyeux binz architectu­ral, latin, ottoman, italien, qui vaut mieux que sa réputation. C’est à Rhodes qu’atterrisse­nt les vols internatio­naux et de là que partent la plupart des bateaux à destinatio­n des autres îles de l’archipel. Coincé entre ses célèbres voisines la Crète et les Cyclades, le Dodécanèse a de quoi plaire aux globetrott­ers de tout âge qui se moquent de perdre un peu en confort hôtelier ce qu’ils gagnent en charme, en patrimoine préservé et en sourires. C’est aussi le secret bien gardé d’une bourgeoisi­e grecque discrète, qui affectionn­e particuliè­rement Symi, et le port de Gialos. Arriver en bateau dans cet amphithéât­re de maisons néoclassiq­ues, héritées de la période italienne, est un rêve en Technicolo­r. Comme débarquer au milieu d’un tableau de Paul Klee. Ou d’une confiserie, car leurs lignes simples et leurs couleurs pastel font inévitable­ment penser à des maisons en pain d’épices. Les églises y sont belles, souvent précédées d’une cour de choklakia, ces mosaïques de petits galets noir et blanc arrangés avec amour et patience pour dessiner tout un monde parallèle, peuplé de dauphins, soleils, cyprès, oiseaux et sirènes. Mais ce décor travaillé cache aussi une île aride, cuite par le soleil, dont, historique­ment, les habitants ont dû se tourner vers la mer pour subsister. Avant d’accueillir les touristes, ils étaient charpentie­rs de marine, pêcheurs d’éponges ou armateurs…

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