Pays nîmois
Terre de garrigue et de vignobles
Entre Camargue et Cévennes, la ville de Nîmes rayonne sur un large territoire, avec lequel elle entretient de longue date d’étroits liens économiques et culturels. De l’élevage des vers à soie à la culture viticole, ces activités, qui ont assuré la richesse de la ville, ont marqué le patrimoine architectural de la région.
C’est un pays aride, par son climat et la nature de ses sols caillouteux, mais ce n’en est pas moins un pays riche et ceci depuis la fin du Moyen Âge. Du XVIe siècle au XIXe siècle, l’industrie de la soie lui a offert un essor remarquable, visible dans les beaux hôtels particuliers de Nîmes, mais également dans les impressionnantes filatures et magnaneries qui parsèment ses campagnes. Lorsqu’ensuite vint le déclin de la sériciculture, la culture de la vigne prit le relais, engendrant la construction d’imposants mas viticoles, essaimés sur le plateau des Costières, mais également dans la plaine, au pied des Cévennes. Sur les reliefs cévenols, les bâtisses, imposantes et austères, portent l’empreinte du protestantisme, religion qui contribua à agréger ce territoire marqué par la pierre, pierres de carrières joliment appareillées ou pierres des champs maçonnées à sec.