La douche à l’italienne, l’option confort t
Ouverte, spacieuse, discrète et racée, la douche à l’italienne séduit dès le premier regard. Confort et accessibilité jouent aussi en sa faveur, d’où son succès grandissant. Tour d’horizon des solutions pour réussir votre installation.
Avec un receveur à fleur de sol et une évacuation à peine visible, la douche à l’italienne, habillée à l’unisson des murs, est un caméléon. Généreusement ouverte sur la salle de bains, voire même décloisonnée, on y accède de plain-pied, sans marche ni ressaut. Placée contre un mur, dans un angle ou entre des parois, elle s’adapte sur mesure aux petites pièces qu’elle agrandit visuellement. Sans enjambement, elle évite les chutes et répond à la nécessité d’accessibilité, qui devient une obligation dans le neuf.
Une installation exigeante
Une douche à l’italienne consiste à intégrer un système de récupération d’eau dans l’épaisseur du plancher, avec une pente suffisante (1 à 3 cm/m) orientée vers le siphon d’évacuation. Un vide sanitaire (env. 10 cm) est nécessaire ; elle s’installe donc plus aisément en neuf qu’en rénovation, car les réservations pour loger siphon et canalisation d’évacuation doivent être prévues dès l’origine. L’accès de plain-pied a de fortes répercussions sur le gros oeuvre : le sol doit être décaissé. En appartement ou en étage de maison, il est souvent difficile de creuser la dalle. Aujourd’hui les receveurs à carreler intègrent l’évacuation ; la pose devient possible avec un encombrement minimum, même avec un parquet sur solives. Une alternative existe : avec les nouveaux matériaux, les receveurs sont devenus extraplats. Ils sont équipés d’une bonde de faible encombrement, qui présente une sortie horizontale et offre un bon débit. Dans ce cas, on retrouve l’esthétique d’une douche à l’italienne, avec la facilité d’installation en plus.