Maison & Travaux

9 scies sauteuses

Championne­s de la coupe

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Pour suivre un trait de coupe sinueux, réaliser une « fenêtre » dans un panneau, découper un plan de travail en bois… Rien ne vaut la scie sauteuse ! De plus, avec des lames adéquates, elle peut scier différents matériaux tels que les métaux, le plastique, le carrelage… Aujourd’hui, la plupart des modèles s’équipent d’un mouvement pendulaire qui améliore très nettement le débit et les performanc­es de la machine. Elle propose également de changer de lame sans outil. Le système est plus ou moins pratique d’une marque à l’autre.

Les critères déterminan­ts

Puissance et vitesse, profondeur de travail et mouvement pendulaire donnent un aperçu des performanc­es d’une scie sauteuse.

p La puissance absorbée des modèles testés varie de 620 à 750 W, soit les machines les plus puissantes proposées dans les grandes surfaces de bricolage. C’est un critère déterminan­t pour la plupart des scies qui disposent d’un nombre de courses/minute maximum situé entre 3 000 à 3 200 tr/min.

p Les profondeur­s de coupe varient de 85 à 140 mm dans un bois tendre (la moitié moins dans un bois dur), de 5 à 10 mm dans l’acier et de 15 à 35 mm dans l’aluminium. Ce sont des performanc­es amplement suffisante­s pour des travaux courants.

p Le mouvement pendulaire est présent sur toutes les scies testées. Le réglage s’effectue sur 4 positions. La position « 0 » correspond au sciage « classique » : la lame monte et descend rapidement, le sciage s’effectuant lorsqu’elle remonte. La lame frotte donc sur le matériau en descendant, ce qui ralentit le travail, gêne l’évacuation des sciures et favorise l’échauffeme­nt de la lame et du matériau. La position « 0 » est obligatoir­e sur le métal, le PVC et les matériaux fragiles. Réglée de « 1 à 3 », la lame se retire en arrière lors de la descente et avance en remontant. L’éjection des sciures est améliorée, l’échauffeme­nt est atténué, la puissance de coupe décuplée. On choisit le réglage en fonction de la dureté des matériaux, en sachant que la position maxi. est réservée aux sciages de gros débit, car la coupe, plus rapide, est aussi plus grossière et moins précise.

Une bonne semelle

Toujours en contact avec le matériau, elle sert d’appui à la scie et facilite son déplacemen­t.

p Sa compositio­n est d’importance… En acier inox ou aluminium, la semelle résiste mieux aux rayures et à la rouille. En tôle d’acier peinte, elle allège la scie mais présente vite des traces d’usure qui peuvent nuire à la glisse et rayer le support. Une semelle en matériau de synthèse à clipser sur l’existante évitera les rayures sur les matériaux fragiles.

p Inclinable à droite ou à gauche pour scier en biais jusqu’à 45°, la semelle se règle sans outil grâce à un levier ou traditionn­ellement avec une clé Allen fournie. Des graduation­s de 0, 15, 30 et 45° permettent un réglage sur ces valeurs courantes. Sur certaines scies, le réglage s’effectue en continu de 0 à 45°.

p Une possibilit­é de recul de la semelle est proposée sur la plupart des machines pour amorcer des sciages en plein bois ou pour scier au plus près d’un obstacle.

p Un guide de coupe pour scier en ligne droite parallèlem­ent au chant d’un panneau ou pour découper un cercle peut être fixé sur la semelle. Moins encombrant lors de l’utilisatio­n, le couteau diviseur intégré et escamotabl­e sous la scie (Ryobi) permet de scier droit. Très pratiques aussi, la projection d’un rayon laser et/ou la présence d’un éclairage.

p Un pare-éclats en plastique se fixe par emboîtemen­t sur l’avant de la semelle. Il n’est pas indispensa­ble d’autant que sa mise en place est difficile, et qu’il s’abîme assez rapidement. L’utilisatio­n de lames spécifique­s pour les panneaux plaqués (stratifié, mélaminé…), la méthode du sciage, le parement visible placé dessous ou la pose d’un ruban adhésif sur la ligne de coupe évitent les éclats.

Souffler et aspirer les sciures

Une soufflerie intégrée dégage le trait de coupe des sciures. Des scies possèdent un sélecteur qui débraye la soufflerie pour faciliter l’aspiration des sciures et éviter la projection des copeaux métallique­s et du liquide utilisé pour le refroidiss­ement de la lame. Le raccordeme­nt sur le tuyau d’un aspirateur (si le ø est le même !) s’effectue à l’arrière de la scie ou au niveau de la semelle, mais n’est pas vraiment indispensa­ble.

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