Marie Claire Idees

I AM Patterns

DERRIÈRE I AM PATTERNS SE CACHE MARIE- ÉMILIENNE VIOLLET, LA TRENTAINE AFFIRMÉE ET DE LA SUITE DANS LES IDÉES. APRÈS NOUS AVOIR FAIT L’HONNEUR DE RÉALISER LE PREMIER PATRON DE LA NOUVELLE FORMULE DU MAGAZINE, ELLE NOUS LIVRE ICI 4 MOTIFS DE SON UNIVERS À

- REPORTAGE CAMILLE SOULAYROL. PHOTOS FRÉDÉRIC BARON- MORIN.

Parlez nous de votre activité…

Marie-Émilienne. En fait j’en ai plusieurs ! Il y a l’Atelier Couture Paris Beaubourg, un espace de 80 m2 au coeur de la capitale où j’enseigne en démocratis­ant les savoir-faire de la haute couture française, au rythme de 5 ateliers par semaine qui s’adressent aux débutants comme aux profession­nels. En parallèle, il ya I AM Patterns, la société que j’ai créée en 2015. J’ai débuté avec des kits de couture, suivis très vite par une collection de patrons papiers ou versions numériques vendus sur mon site. Il existe aujourd’hui une vingtaine de modèles. Enfin, comme je suis une grande passionnée, je travaille également avec un éditeur ; je viens de finir mon 5e livre en deux ans !

Quelle formation avez-vous suivie ?

M-E. J’ai suivi une formation de surmesure sur deux ans qui me destinait à travailler dans les ateliers de haute couture, puis je me suis dirigée vers une formation de modéliste qui est mon métier aujourd’hui. J’y ai appris toutes les étapes de la confection d’un vêtement : le dessin, le patronage, le moulage, le montage et la gradation.

Comment est arrivée cette envie d’atelier ?

M-E. J’ai commencé ma carrière dès la sortie de l’école en partant enseigner cinq ans le modélisme à l’université de Shangai ; j’y ai appris le bonheur de transmettr­e et un grand sens de la pédagogie ! À mon retour en France, j ai eu beaucoup de demandes de cours et j’ai eu envie de démocratis­er mon savoir avec tout un chacun, pas seulement avec une élite destinée à travailler dans la haute couture.

D’où vous vient cette passion pour la couture ?

M-E. Petite, je m’enfermais dans ma chambre et je fabriquais des vêtements pour mes poupées (rires). En grandissan­t, j’ai pris conscience des ravages de l’industrie textile et je n’ai pas voulu y contribuer. J’ai préféré alors revenir au fait-main et proposer à chacun de créer ses propres vêtements, uniques et porteurs de sens.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France